La Prime
de Janet Evanovich
Éditions Pocket
Sortie le 2 février 2012
Format poche / 320 pages / 6,40 €
Présentation de l'éditeur :
Depuis qu'elle n'a plus de boulot, Stéphanie Plum est ouverte à toutes les propositions pour faire passer son compte en banque du rouge cramoisi au rose bonbon. Et ça tombe bien : son cousin Vinnie lui propose un job, et pas n'importe lequel... chasseuse de primes ! Sa première mission : retrouver un certain Joe Morelli, un ex-flic dont le nom lui dit vaguement quelque chose...
Avis de Cassiopée :
En commençant cette lecture, je m'attendais à une lecture légère, de la chick-lit qui détend. Pour le coup, j'ai été bien surprise.
Stéphanie est une jeune fille qui a perdu son emploi et pour remplir son frigo, elle décide en désespoir de cause de devenir chasseuse de prime. Sans aucune expérience dans le domaine, elle se lance à la poursuite des criminels.
Bien que l'histoire joue sur le fait que Stéphanie doit traquer un ex-copain canon comme tout, le côté chick-lit s'arrête là. Car l'auteur n'a pas fait dans la dentelle en ce qui concerne les méchants de l'histoire : violence, torture physique, torture mentale, meurtres, guet-apens, ce livre est un condensé d'événements très dramatiques et souvent carrément horribles. Certains passages sont vraiment perturbants... Moi qui pensait me détendre, j'étais plutôt stressée comme tout...
L'héroïne, comme souvent dans le genre, est assez énervante et ne réalise pas dans quelles situations elle se met. Et si encore elle ne mettait qu'elle en danger, mais en plus elle entraîne d'autres personnes dans son sillage qui n'ont pas la même chance qu'elle.
Le côté romance permet de détendre un peu toute cette tension et d'échapper à ces sombres moments le temps de quelques pages.
Ainsi, bien qu'ayant l'apparence d'une romance amusante et divertissante, ce roman est davantage une enquête sur un sociopathe plus que perturbé et perturbant. Passez votre chemin si vous souhaitez un divertissement léger et amusant. Ici, l'auteur n'a pas su trancher et laisse dans son sillage de nombreuses victimes.
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