The Crime de Marie Rutkoski

The Crime
de Marie Rutkoski

Éditions Lumen

Sortie le 21 septembre 2017
Format broché / 540 pages / 15 €


Présentation de l'éditeur :

Gagner peut être la pire des malédictions...
Fille du général le plus titré de l'Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu'elle réprouve l'esclavage, d'acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d'Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami... et de laisser la ville entière s'en émouvoir. Elle n'a compris qu'au dernier moment son erreur, en découvrant l'impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les Herranis, le jeune homme était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir.
À présent, tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie. Elle a vu ses amis tomber autour d'elle et a dû supporter la douleur de la trahison d'Arin – elle dont l'éducation entière lui souffle de tout faire pour se venger. Mais, quand il a fallu choisir son camp, elle a préféré, à son tour, l'impensable : sacrifier son bonheur pour celui des Herranis, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils de l'Empereur. S'ouvre, à la cour, un terrible jeu d'échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis le monarque – un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d'autrui – jusqu'à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n'espèrent que sa chute.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple !


Avis de Chani :

Si le premier tome avait posé les bases de son univers en présentant les différents acteurs et les grands enjeux, c’est dans celui-ci que les choses sérieuses commencent. Kestrel se retrouve prise au piège entre son devoir et ses sentiments, entre l’empereur et Arin, et ne va avoir de cesse de tenter de ménager les deux, tout en jouant pour son propre camp. Son personnage est de plus en plus intéressant et complexe, le lecteur ne peut s’empêcher de s’attacher à elle. Il faut dire que Marie Rutkoski ne ménage pas son personnage principal. L’empereur joue un jeu pervers et dangereux avec elle, tantôt dans la menace ou la séduction, afin de tester où va sa loyauté. Arin se montre assez inconséquent, j’ai été assez déçue par son évolution au final car j’attendais un personnage plus consistant, aux intentions et aux motivations plus claires. L’intrigue avance, plus politique que jamais, et est menée tambour battant. Le rythme est soutenu, pas un instant de répit, à l’image de ce que vivent les personnages. Les choix de Kestrel sont déterminants, le danger est omniprésent et j’avoue ne pas vraiment imaginer comment tout cela va se terminer, ce qui augure de belles surprises et des moment forts dans le troisième et dernier opus.


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