Trop humaine

Trop humaine
d'Amélie Sarn

Éditions du Seuil

Sortie le 29 octobre 2015
Format broché / 236 pages / 16 €


Présentation de l'éditeur :


Après avoir découvert son origine artificielle, Marie accepte la mission pour laquelle elle a été créée et devient tueuse à gage pour une multinationale tentaculaire, Hydra. Au fil de ses missions, cependant, elle retrouve les traces des jeunes filles qui lui ont fourni les différentes parties de son corps ; parallèlement, Liam, son amoureux qu'elle a abandonné, la recherche et se rapproche d'elle. Grâce à ces découvertes et à l'amour de Liam, Marie reconquerra-t-elle son amour propre ? Redeviendra-t-elle... humaine ? En tout cas, Hydra, son employeur, fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'en empêcher... Une nouvelle aventure de Marie, l'héroïne de Resurrectio.

L'avis de Chani

Avec la mort de Victor Franck, son père adoptif, et la découverte de ses origines, Marie va faire le choix de se ranger du côté d’Hydra et de devenir leur exécutrice. Froide, déterminée et sans remords, Marie enchaîne les missions et semble se satisfaire de sa nouvelle vie. Quand Liam, celui qu’elle aimait, ressurgit, les certitudes de Marie vacillent, mais Hydra ne l’entend pas de cette oreille.

Très difficile d’adhérer à ce roman. Amélie Sarn prend le parti de faire de Marie une tueuse sans émotions, ce qui ne fonctionne pas vraiment au vu de la personnalité de la jeune fille décrite dans le premier tome. L’auteur joue la carte de l’adolescente de seize ans survitaminée aux capacités fantastiques, mais n’est pas Buffy qui veut. Le côté super-héroïne de Marie manque de crédibilité, ses motivations ne sont pas claires, au contraire de celles d’Hydra. La deuxième partie voit la carapace de la jeune fille se fendiller avec l’arrivée de Liam. Mais, là encore, le changement de personnalité de Marie semble artificiel, même si elle est plus en accord avec ce que le lecteur sait d’elle. L’explication donnée par l’auteur est assez peu convaincante, le passage de la super-tueuse sans cœur à la guimauve Bisounours reste trop brutal et je n’ai pas marché. C’est dommage, parce qu’Amélie Sarn écrit bien, sa plume est fluide et j’avais vraiment bien aimé le premier tome de cette série. Le changement de cap ne m’aura pas emportée, mais je pense que d’autres seront plus réceptifs que moi.

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