Les Maris des Autres
de Judy AstleyÉditions Milady
Collection Vendôme
Sortie le 23 novembre 2012
Poche / 360 pages / Prix 7,60 €
Présentation de l'éditeur :
Sara n'est qu'une jeune étudiante lorsqu'elle
épouse Conrad, peintre renommé et sensiblement plus âgé qu'elle. Des
années plus tard, les mises en garde de sa mère semblent justifiées.
Dans l'intérêt de sa femme, Conrad décide qu'il mettra fin à ses jours
avant de devenir sénile, et adopte une attitude pour le moins étrange.
Devenue professeure d'art, Sara est entourée d'hommes plus jeunes. Ce
sont les maris des autres, des amis, rien de plus... à moins que
l'avenir n'en décide autrement.
Avis de Molina
Le thème de ce livre est très simple : une jeune
femme épouse un homme de 25 ans son ainé et nous les retrouvons 25 ans
plus tard pour voir où ils en sont.
Alors tout cela part d'une assez bonne idée : voir comment évolue un couple dans le temps avec une telle différence d'âge. Passé les premiers émois est-ce que les problèmes ne vont pas avoir raison du couple? La jeune femme franchira-t-elle le pas de l'infidélité quand son mari arrivera à un âge avancé ? Des questions bien naturelles que tout un chacun se pose dans de telles circonstances. L'auteure a, semble-t-il, voulu y répondre à sa manière, et ce n'est malheureusement pas une réussite...
Le ton est morne et les différents personnages tombent dans le cliché et le pitoyable. Il y a la jeune mère encore étudiante qui se plaint de son copain un peu immature, l'artiste incomprise en mal d'amour, la vieille hippie qui ne connait pas le sens du mot fidélité, la bonne copine quadra qui prend un amant juste pour le moral et bien sûr le vieux peintre qui préfère le suicide à la déchéance (même s'il est encore très en forme).
Et au milieu de tout cela, il y a Sara, personnage sans envergure qui se retrouve face à la tentation. Enfin, tentation est un bien grand mot pour la si petite aventure qui va lui arriver.
Tout cela est au mieux sans intérêt, au pire passablement déprimant pour le lecteur. Chacun des personnages nous offre tour à tour ses états d'âme et ses séquences d'auto-apitoiement, et se laisse aller à la solution de facilité : la fuite.
Les retournements de situation pour donner un happy end à l'histoire relèvent du miracle et sonnent faux. Tout cela ne fait que sonner le glas d'un livre qui donne l'impression d'être interminable.
Au final, les personnages sont fades et pathétiques, et l'ambiance du livre est terne et plutôt triste. Quant aux émotions décrites par Judy Astley, elles laissent de marbre le pauvre lecteur. Bref, Les maris des autres est un livre à éviter au possible sauf si vous avez des envies de déprime !
Alors tout cela part d'une assez bonne idée : voir comment évolue un couple dans le temps avec une telle différence d'âge. Passé les premiers émois est-ce que les problèmes ne vont pas avoir raison du couple? La jeune femme franchira-t-elle le pas de l'infidélité quand son mari arrivera à un âge avancé ? Des questions bien naturelles que tout un chacun se pose dans de telles circonstances. L'auteure a, semble-t-il, voulu y répondre à sa manière, et ce n'est malheureusement pas une réussite...
Le ton est morne et les différents personnages tombent dans le cliché et le pitoyable. Il y a la jeune mère encore étudiante qui se plaint de son copain un peu immature, l'artiste incomprise en mal d'amour, la vieille hippie qui ne connait pas le sens du mot fidélité, la bonne copine quadra qui prend un amant juste pour le moral et bien sûr le vieux peintre qui préfère le suicide à la déchéance (même s'il est encore très en forme).
Et au milieu de tout cela, il y a Sara, personnage sans envergure qui se retrouve face à la tentation. Enfin, tentation est un bien grand mot pour la si petite aventure qui va lui arriver.
Tout cela est au mieux sans intérêt, au pire passablement déprimant pour le lecteur. Chacun des personnages nous offre tour à tour ses états d'âme et ses séquences d'auto-apitoiement, et se laisse aller à la solution de facilité : la fuite.
Les retournements de situation pour donner un happy end à l'histoire relèvent du miracle et sonnent faux. Tout cela ne fait que sonner le glas d'un livre qui donne l'impression d'être interminable.
Au final, les personnages sont fades et pathétiques, et l'ambiance du livre est terne et plutôt triste. Quant aux émotions décrites par Judy Astley, elles laissent de marbre le pauvre lecteur. Bref, Les maris des autres est un livre à éviter au possible sauf si vous avez des envies de déprime !
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