Je l’annonce tout de suite, j’ai eu un gros gros coup de cœur pour cette histoire. 

L’autrice vit au Japon depuis de nombreuses années et elle est mariée à un japonais. Vous vous demandez certainement quel est le rapport avec l’histoire, et bien le style d’écriture tout simplement. Le récit est tout en pudeur, en douceur, comme un haïku. C’est un livre écrit dans un style assez japonais. 

Pour le reste, ce livre parle de deuil, de résilience mais il y a aussi beaucoup d’amitié et d’humanité. J’ai rit, j’ai pleuré, j’ai souris, et j’ai été changée par l’histoire. Je pense que nous avons, ou aurons, tous un jour besoin de parler par le Téléphone du vent. 

Celui-ci existe, au Japon, une raison de plus de visiter ce pays. Mais comme le précise Laura à la fin de son livre, le Téléphone du vent et le parc qui l'accueille sont un lieu de recueillement, pas un lieu pour Instagram. 

Je vais faire court et pudique aussi dans ma chronique pour ne pas tout dire, tout raconter, il y a des livres qui doivent être lu dans une vie, celui-ci en fait partie. Je le recommande à 300%, il n’y a pas à hésiter, ce livre n’est que poésie et amour.