Un mariage et cinq célibataires de Meredith Goldstein


Un mariage et cinq célibataires
de Meredith Goldstein

Édition Milady Romance
Collection Central Park

Sortie le 22 mars 2013
Poche / 7,60€


Présentation de l'éditeur :

Beth Evans a vue les choses en grand : elle organise un somptueux mariage dans la baie de Chesapeake. Tenue correcte exigée et cavalier de mise. Pourtant Hannah, Vicki, Rob, Joe et Nancy déclinent l'offre de la jeune femme pour cause de... célibat. Ces convives un peu à part vont faire contre mauvaise fortune bon coeur, retrouver leurs amis, se saouler et se déhancher sur la piste de danse. Ces célibataires à la dérive - dans leur vie comme sur le plan de table- vont se révéler très attachants.

L'avis de Liloulala : 

Que l’on se le dise tout net, amateurs et amatrices de romances si vous cherchez dans ce livre une histoire d’amour, vous risquez fort d’être déçu. Quelle drôle d’idée a eu Milady de publier ce roman dans sa collection romance… Car histoire d’amour il n’y a point, excepté le mariage en toile de fond et les quelques misérables lignes finales, ne vous attendez pas à sortir les mouchoirs et à frissonner d’émotion.

Un mariage et cinq célibataires surfe difficilement du côté de la satire, brossant des tableaux, il faut le dire, pas vraiment reluisants de ses héros. Le manque de profondeur des dialogues, la lourdeur de la narration et l’inintérêt de l'histoire en font un livre très moyen.

Chaque chapitre est successivement consacré à un des protagonistes et cette idée, bien qu’amusante, va vite se révéler catastrophique en terme de rythme : c’est répétitif, ça manque d’imagination et de variation dans le schéma narratif. La plupart des chapitres se composent exactement de la même façon, rendant ce livre aussi dynamique que l’est une liste de course : présentation du personnage, lien avec la mariée, rôle à jouer durant le jour J, bref historique de parcours…

Pour un ou deux personnages, c’est amusant, pour cinq, beaucoup moins.

Il aurait été possible de faire abstraction de cet ennuyant enchaînement si les héros avaient été de qualité…
Malheureusement, on en est loin et l’auteur nous donne du stéréotype en veux-tu en voilà : l’habituelle mariée et ses passionnants problèmes de plan de table à la nana qui réussit professionnellement mais qui est si dépressive qu’elle se balade avec une lampe ( ?) toute la journée, en passant par le fêtard je-m’en-foutiste-mais-si-mignon-et-sentimental-en-fait. Tout y passe, c’est à pleurer.

Petit hourra tout de même pour l’héroïne amatrice de V.C. Andrews, qui rêve aux scènes de sexes sulfureuses de ses romans, elle est amusante et donne un peu de pep’s au tout.

Peu ou pas de rebondissement durant ce roman, vous allez suivre, avec de moins en moins d’entrain, les personnages au long du week-end et vous allez, souvent, vous demander ce que vous fabriquez là, à lire la vie morose et douce-amère de gens pas vraiment folichons.

La conclusion du livre est à l’image du reste de l’histoire, bâclée, avec un semblant de morale bien-pensante tout à fait crispante.

À la fermeture de ce livre, vous serez dans le même état que lorsque vous venez d’éteindre votre poste de télévision après avoir vu une vilaine émission de télé réalité : exactement le même, avec deux heures de votre temps de perdu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Webzine