Un Capitaine Désargenté de Barbara Cartland



Un Capitaine Désargenté
de Barbara Cartland


Editions J'ai Lu
154 pages / 5 euros


Présentation de l'éditeur:
Lorsqu'il était un fringant capitaine de l'armée des Indes, Henry goûtait aux plaisirs insouciants du célibat.
Devenu comte de Rockbrook, il est désormais très riche. Hélas, avec les privilèges viennent les ennuis : la peu farouche Louise de Torrington s'est mis en tête de devenir sa femme et lui a tendu un piège pour lui forcer la main. Lui qui rêvait d'épouser une pure jeune fille! La solution miracle lui apparaît en la personne de la douce Purilla Cranford. Cet ange blond fera une parfaite comtesse. Lui demander sa main est un grand honneur, que pourrait-elle exiger de plus? L'amour, tout simplement...

Avis de Douxxx :
Qui n’a jamais rêvé de trouver le prince charmant ? Vous savez, cet être parfait ! Cet homme digne d’amour, celui qui range ses chaussettes, celui qui s’occupe des enfants, celui qui fait le ménage sans rechigner et celui que papa et maman adorent. Une perle rare cet homme. Chaque femme a un jour rêvé de trouver ce parangon de vertus. Laquelle peut se targuer de l’avoir conquis? Ce prince charmant, c’est le rêve de Purilla Cranford, l’héroïne d’Un Capitaine Désargenté de Barbara Cartland, et elle est bien décidée à le trouver ce bougre.

Purilla n’en croit pas ses yeux lorsque surgit, telle une apparition, un cavalier juché sur son fringant étalon. Une apparition ? Loin de là, car ces derniers chutent, le cavalier est désarçonné et tombe dans l’inconscience. Elle va le veiller nuit et jour jusqu’à son réveil en s’interrogeant sur l’identité de son invité inattendu. Jusqu’à ce que le beau dormeur ouvre enfin les yeux. Superbe dans son sommeil, il n’est que plus beau éveillé. Tout en lui la trouble, la décontenance jusqu’à sa demande en mariage précipitée. Cela est-il un bon présage ? Ou le prince charmant ne serait-il en fait qu’un crapaud déguisé ?

Barbara Cartland retombe-là dans le cliché de ses romans : une liqueur de rose agrémentée, voir surchargée, de guimauve. Il est jeune, il est beau et il est riche. Elle est jeune, elle est belle mais elle est pauvre. Pourtant elle lui plait. Chose inconcevable à leur époque, mais pardonnable car c’est ce qu’aime le lecteur : un amour à l’avance impossible. En revanche ce qui l’est moins, c’est que toute l’action se passe en moins d’une semaine. 154 pages, soit quelques jours à peine, pour dire « ils se sont vus, se sont aimés et ce pour l’éternité ». On aime rêver, mais de là à créer une vie comblée d’amour en 3 jours, il y a des limites. Les anglais appellent ça « the love at first sight », le coup de foudre…. Ce n’est plus le coup de foudre à ce niveau là, mais le ciel qui nous tombe sur la tête, par Jupiter.
Parlons un peu de nos personnages principaux. Purilla est le summum de la perfection, douce, docile, jolie, prévenante, attentionnée, en quelques mots, un cliché. Henry, quant à lui, est franc, droit (quoique, on peut se poser la question) honnête, attentionné, beau…. Oh, encore un cliché du parfait prince charmant. Cela en devient risible et surtout lassant.
Ce roman n’a aucune forme particulière. Rien qui puisse dire « C’est un livre à lire ». Alors que Barbara Cartland est tout à fait capable d’écrire des histoires captivantes.

Ainsi, c’est avec regret et rancœur que s’achève cet avis. Une auteur qui parfois est talentueuse, mais qui n’a fait là qu’un simulacre de roman. Un livre décevant, à lire, si vraiment vous n’avez rien de mieux sous la main.

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