Witch and God, Tome 1 : Ella la promise de Liv Stone



Witch and God,
Tome 1 : Ella la promise
de Liv Stone

Éditions Hachette Lab

Sortie le 1er juin 2022
Format broché / 432 pages / 20 €


Présentation de l'éditeur :

Ella est une jeune sorcière sans dons, enjouée et pétillante, vivant tranquillement dans le monde des humains, où elle suit des cours à l’Université de Springfall. Cette année encore, elle va assister aux côtés de ses deux puissantes sœurs à la fête de la communauté des sorcières. Mais cette édition est particulière  : les sorcières et les dieux ont décidé de faire cesser le conflit qui perdure entre eux depuis des décennies. Pour sceller cette paix, ils organisent un mariage entre un représentant de chaque communauté.
Ella est outrée d’apprendre que sa sœur Méroé est la sorcière désignée pour cette union, et encore plus lorsque le maître des dieux, Zeus, présente le futur marié  : son petit-fils Deimos, dieu de la Terreur. Froid et arrogant, ce dernier a la forme terrible et noire de la nuit. Ella ne peut pas y croire : hors de question que sa sœur épouse l’incarnation même de la Terreur  !
Mais Deimos bouleverse les négociations en refusant la fiancée qui lui est imposée. Il désigne lui-même la promise qu’il a choisie  : la sorcière sans dons à laquelle personne ne s’attendait, Ella.
 

L'avis d'Elaura :

Je l’avoue bien aisément, la réédition de cette série par BMR avec ce merveilleux visuel de couverture m’a quelque peu poussée à l’achat ; car oui, cette édition est vraiment belle. Cependant, qu’en est-il du contenu ? Eh bien, je suis la première surprise, mais j’ai passé un très bon moment de lecture.

Pourtant, je suis loin d’être une fan de new adult, déjà parce que j’ai passé l’âge depuis longtemps (je n’en dirais pas plus sur ce sujet), mais aussi parce que les héroïnes du genre ont tendance à me taper sur le système.

Là, le sujet m’intéressait particulièrement (la mythologie grecque) et j’aime assez les romances paranormales pour être un peu plus conciliante. Et je ne fus pas déçue, bien au contraire, ce fut une vraie et belle surprise.

Pourtant, le roman est loin d’être parfait : un style parfois maladroit, du vocabulaire que je n’ai pas toujours trouvé approprié, mais passé ces quelques broutilles, sincèrement, j’ai littéralement bouffé le livre.

J’ai beaucoup aimé l’univers construit par l’autrice, le mélange mythologie grecque et sorcière fonctionne très bien et surtout, j’ai aimé les personnages. J’ai eu beaucoup de tendresse pour l’héroïne, qui est pourtant très jeune (20 ans) mais qui m’a touchée. Il y a une belle évolution des personnages et les archétypes divins du panthéon grec ont vraiment été utilisés avec intelligence. Cela fonctionne à merveille, on s’y croirait presque et on se laisse embarquer dans le récit très facilement.

Quant à Deimos, Dieu de la terreur, il porte bien son nom, même s’il fait preuve d’humanité et de compassion, son caractère ombrageux et ténébreux est assez bien mis en valeur et il ne perd pas en crédibilité. C’est ce que je redoutais le plus, je l’avoue. Réutiliser les archétypes de la mythologie grecque, c’est bien, les défaire totalement de leurs attributs et caractères, c’est mal, sachez-le (si si, je mords, attention).

En bref, j’ai beaucoup aimé ma lecture, j’ai été conquise par ce bel univers et par cette histoire d’amour atypique, et je lirai la suite avec grand plaisir.


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