Dead Inside,
de Emilia Martigan
Sortie le 30 mai 2022
Format numérique / 333 pages / 5,99 €
Présentation de l'éditeur :
Sadie se réveille dans un bayou avec deux problèmes de taille :
- Sa meilleure amie, Ally, a disparu
- Un alligator affamé lui fait les yeux doux
Elle ignore la manière dont elle a atterri ici ou la raison pour laquelle un tatouage étrange orne son poignet. Une seule chose est sûre, elle doit retrouver Ally, et vite.
Face à l’inaction de la police de La Nouvelle-Orléans, elle n’a d’autre choix que de prendre la situation en main. Mais ce n’est que le début d’une course contre la montre où ses certitudes vont voler en éclats, tout comme sa santé mentale. Les fantômes n’existent pas. Il y a forcément une explication logique aux visions d’horreur qui la hantent.
Elle ne
peut compter que sur sa détermination et sur deux alliés qui n’en sont
peut-être pas ; un charmant inspecteur aux motivations troubles et un
tatoueur aussi sexy que condescendant dont les plans ne prévoient pas
nécessairement de la maintenir en vie.
L'avis d'Elaura :
Nouvelle autrice francophone dans le petit monde de l’urban fantasy, Emilia Martigan nous offre un début de saga fort prometteur avec lequel j’ai passé un super moment de lecture.
Je ne vais pas trop revenir sur l’intrigue, la quatrième de couverture se suffisant à elle-même (et je vous conseille d’y aller sans trop chercher d’informations, ce serait vraiment dommage de se spoiler).
L’action se situe à La Nouvelle-Orléans, que j’affectionne particulièrement, et qui dit NOLA (New Orleans Louisiana) dit forcément phénomènes surnaturels, avec leurs codes et un charme suranné propre à la ville. J’ai aimé visiter ce lieu si plein de magie à travers les mots de l’autrice ; mention spéciale pour le bayou et le Wallygator tout choupinou.
L’intrigue ne manque pas d’action et de rebondissements, on ne s’ennuie pas une seconde et ce premier roman se bouffe littéralement. Sadie est une héroïne attachante, même si elle peut se révéler parfois agaçante. Mais son évolution tout au long du récit lui donne une profondeur bienvenue. Quant aux mâles de l’histoire, j’avoue avoir un gros faible pour le Duke, qui s’avère être aussi pénible et énigmatique que ténébreux et sexy. Ses joutes verbales avec Sadie sont un vrai plaisir et j’ai ricané plus d’une fois.
Vous l’aurez compris, c’était vraiment chouette, j’ai beaucoup aimé le world building de cette nouvelle série, le style de l’autrice, les personnages et l’intrigue pleine de rebondissements. Une autrice et une nouvelle saga à suivre, assurément.
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