Les Monstres de Rookhaven de Pádraig Kenny



Les Monstres de Rookhaven
de Pádraig Kenny

Éditions Lumen

Sortie le 20 janvier 2022
Format broché / 372 pages / 16 €


Présentation de l'éditeur :

Les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit...

Mirabelle habite un mystérieux manoir en pleine forêt avec une famille un peu particulière. Il y a par exemple son oncle Bertram, capable de se transformer en féroce grizzly, ou sa tante Eliza, dont le corps entier est composé de centaines d'araignées... Autrefois chassés par les hommes (qu'ils avaient, il faut dire, une fâcheuse tendance à dévorer), ces monstres ont conclu un Pacte avec le village le plus proche : en échange d'un approvisionnement régulier en vivres, ils ont juré d'épargner leurs voisins.

Jusqu'au jour où deux orphelins, Jem et Tom, réussissent à franchir la barrière magique qui isole le manoir du reste du pays. Or si cet Enchantement permet à Mirabelle et à sa famille de rester cachés aux yeux de tous, c'est qu'une créature bien pire qu'eux encore les menace. Tandis que la jeune fille se lie d'amitié avec les deux enfants et s'ouvre peu à peu au monde extérieur, le danger se rapproche inexorablement...

Une histoire aussi émouvante que glaçante, illustrée par de magnifiques dessins signés Edward Bettison, où Pádraig Kenny, en grand amoureux des monstres, explore la question de la tolérance à travers les yeux de personnages que vous n'êtes pas près d'oublier...

L'avis d'Elaura :

Mais quelle magnifique découverte que ce roman ! Déjà, je tiens à dire que l’objet livre est absolument superbe, les illustrations d’Edward Bettison sont géniales et mettent parfaitement en exergue le récit. Les éditions Lumen ont fait un très beau travail d’édition, ce qui rend la lecture encore plus agréable.

L’auteur nous conte ici l’histoire d’une famille de monstres, dans l’Angleterre de l’après-guerre.

Si l’on s’attend à un récit coloré et enfantin, il n’en est rien. Padraig Kenny aborde des sujets difficiles comme l’acceptation de la différence, mais également le deuil. La perte d’un être cher est partout dans le récit, ce qui confère au roman une profondeur assez inattendue. Chacun des personnages principaux de l’histoire a vécu une perte : un père, une mère, un fils, un amour perdu… L’auteur aborde le deuil avec une grande sensibilité et une pudeur touchante et j’avoue avoir eu le cœur serré plus d’une fois.

Les héros sont tous attachants à leur manière et, bien évidemment, on se rend compte que les véritables monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit.

En bref, j’ai passé un excellent moment en compagnie de ces personnages quelque peu atypiques. Certes, nous pensons assez facilement à La famille Adams au premier abord, il y a un côté assez « burtonnien » également, mais l’auteur nous offre une histoire totalement différente et, cerise sur le gâteau, elle est très bien écrite.



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