Le dernier apprenti sorcier, Tome 1 : Les rivières de Londres de Ben Aaronovitch



Le dernier apprenti sorcier, 
Tome 1 : Les rivières de Londres
de Ben Aaronovitch

Éditions J'ai lu

Sortie le 5 février 2014
Format poche / 416 pages / 8 €


Présentation de l'éditeur :

L'agent Peter Grant ne croyait pas aux fantômes, jusqu'au jour où un étrange personnage lui affirme avoir assisté au meurtre sur lequel il enquête. Un témoin providentiel... s'il n'était mort depuis plus d'un siècle ! Et Peter n'est pas au bout de ses surprises : recruté par l'inspecteur Nightingale, il intègre l'unité de la police londonienne chargée des affaires surnaturelles. Au programme, traquer vampires, sorcières et autres créatures de la nuit ; maintenir la paix entre les forces occultes de Londres ; tenir à distance les divinités trop entreprenantes ; et bien sûr apprendre le latin, le grec ancien et une montagne d'incantations bizarres et pour le moins rébarbatives. Peter doit en passer par là, s'il veut un jour devenir à son tour le dernier sorcier de Londres...

Avis de Cassiopée :


Dans le Londres d’aujourd’hui, un jeune policier, Peter, se retrouve à surveiller une sordide scène de crime où une personne s’est fait décapiter. Tout à sa surveillance, il en vient à discuter avec un témoin du meurtre, témoin qui n’a qu’un seul petit souci : c’est un fantôme…
Il se retrouve alors affecté à une unité spéciale en crimes surnaturels et devient ainsi le premier apprenti sorcier en plus de 70 ans. 

On se balade dans tout Londres et même ses environs. Pour ceux qui connaissent bien la ville, ce doit être vraiment agréable de reconnaître les endroits cités et de pouvoir les visualiser.
La magie est bien présente dans ce roman mais de façon particulière, avec ses règles et ses difficultés. On se rend compte qu’il va falloir beaucoup de temps et de patience à Peter pour maîtriser la magie et bien comprendre les jeux de pouvoirs entre les différents êtres magiques. L’auteur nous immerge dans un monde dont on ne perçoit, dans ce premier tome, que le sommet de l’iceberg. 

Côté écriture, on ressent le style plus masculin de l’auteur, et avec le personnage principal lui aussi de sexe masculin, cela fait un petit débordement de testostérone qui pourrait déplaire à certain. Le rythme est soutenu et le lecteur n’a que peu de répit dans cette folle course poursuite du serial killer. 

L’enquête est bien menée et intéressante. On se prend au jeu et on cherche, avec Peter, à retrouver qui est à l’origine de ces meurtres sordides. L’auteur ne nous épargne pas les détails gores des crimes et drames que le héros va croiser sur sa route. 
C’est un premier tome intriguant, qui pose les bases d’un monde magique original. 


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