Devil's Reach Bikers,
Tome 3 : Fléau
de J.L. Drake
Éditions Alter Real
Sortie le 7 janvier 2022
Format numérique / 413 pages / 5,99 €
de J.L. Drake
Éditions Alter Real
Sortie le 7 janvier 2022
Format numérique / 413 pages / 5,99 €
Présentation de l'éditeur :
J'ai perdu Tess, je suis perdu. La Faucheuse est là, aux aguets, mais je lui file entre les doigts. Pour la première fois de mon existence, j'ai une raison de vivre. Tess. Elle tient mon âme entre ses mains, mais le Diable me l'a enlevée. Derrière les barreaux de la prison dans laquelle on m'a enfermé, mes démons s'agitent, conquérants, et sans Tess, je risque de basculer. L'odeur du sang est une drogue. Elle me nourrit. Me consume. Jusqu'à la folie. Tess est à moi. Je compte bien la récupérer, même si pour ça, je dois perdre mon âme. Trigger. Je m'appelle Trigger. Et Tess est ma vie.
L'avis de Blandine :
Après un avis mitigé pour le premier et un autre plus enthousiaste pour le second, voici un retour en arrière pour ce dernier tome. S’il clôt plutôt bien l’histoire, je suis dubitative sur la forme… Je ne sais pas si c’est un souci de traduction ou bien si c’est vraiment l’enchaînement des événements, la rapidité de certains moments ou autre chose, mais j’en ressors avec un sentiment étrange, sur lequel je n’arrive pas à mettre de mots, à la fin de ma lecture.
Tout se passe très vite, et s’il n’y a que peu de temps entre les sorties, il ne faut vraiment pas que le lecteur ait oublié le moindre détail du second tome pour se lancer dans celui-ci, suite directe et quasiment sans rappel des événements passés.
L’histoire se tient, c’est un fait, mais la façon dont elle est racontée m’a perdue, si d’habitude j’apprécie passer d’un personnage à l’autre, ici j’ai eu la sensation d’être ballottée de façon plutôt désagréable entre Tess et Trigger. Comme je le disais les événements s’enchaînent sans laisser le temps au lecteur de se poser pour faire le point. Si cela n’est pas dérangeant dans un roman d’action, ici le contexte et la psychologie des personnages auraient demandé l’inverse. Tout s’est emmêlé durant la lecture au point que je ne savais plus où j’en étais, ce qui a rendu le moment moins agréable que lors du second opus.
L’univers est toujours aussi sombre, sanglant, violent ; l’alcool, la drogue et les coups tombent sans prévenir, la part sombre de Trigger prend davantage de place et Tess s’en donne à cœur joie dans cet univers où tu risques de te manger une balle (ou pire) pour un simple regard ou sourire… La violence ne me dérange pas si elle est justifiée, même si on peut dire qu’elle ne l’est jamais, mais ça reste un roman, ici c’est souvent gratuit et j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. Je ne sais si mon état d’esprit a changé entre la lecture du second et de ce dernier tome, mais ce n’est pas passé. À l’instar de la relation entre Tess et Trigger, ils sont perchés tous les deux, c’est impossible de le nier et ils sont faits l’un pour l’autre, mais il y a un côté malsain dans leurs sentiments et leur façon de s’apprivoiser.
J’aurais tellement aimé que l’apparition de la mère et le retour du père de Trigger soient davantage exploités… Si son père est au centre de l’affaire, sa mère est bien trop peu utilisée ce qui est, selon moi, fort dommage.
En bref, une fin de trilogie qui se tient, mais qui n’a pas su me convaincre. Trop d’imbroglio entre les événements, un souci de traduction, à mon avis, qui rend certains passages incompréhensibles et donc indigestes. Cette série n’est pas faite pour moi, je suis tout de même contente de l’avoir découverte, ne serait-ce que pour découvrir un genre que je n’ai pas l’habitude de lire, sortir de ma zone de “confort”. J’y retourne donc sans regrets et continuerai de vouloir découvrir de nouvelles choses qui me correspondront davantage dans le catalogue des éditions.
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