L'Oiseau des neiges
de Tracy Rees
Éditions Pocket
Sortie le 18 octobre 2018
Format poche / 576 pages / 8,95 €
Présentation de l'éditeur :
Janvier 1831. Aurelia Vennaway, 8 ans, héritière d'une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d'une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l'hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow. Une très grande amitié naîtra entre elles deux.
À ses 18 ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres, qui vont la conduire aux quatre coins de l'Angleterre. Avec, à chaque étape, une énigme à résoudre qui lui dévoilera petit à petit son histoire et changera peut-être le cours de sa vie...
L'avis de Vania :
Un roman que j’ai découvert par hasard, n’ayant lu aucune chronique dessus. J’ai l’impression qu’il est passé un peu inaperçu au milieu des nombreuses sorties, et pourtant… quelle jolie surprise ! Je m’étais lancée dedans, happée par un résumé alléchant promettant une sorte de quête identitaire, dans une époque victorienne. Je n’ai pas été déçue de ce côté-là, mais l’intrigue s’est révélée encore plus aboutie que je ne l’avais cru.
Aurélia Vennaway, jeune aristocrate, pour qui l’entourage a de grandes ambitions, trouve un bébé abandonné dans son domaine alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. Contre l’avis de sa famille, elle va garder cette petite fille, qu’elle baptisera Amy Snow, et la protégera sans jamais faillir. Amy Snow va donc grandir au sein d’une grande demeure, mais avec les domestiques et méprisée par les parents d’Aurélia. Cependant, le lien entre les deux petites filles ne fera que croître au fil des années, devenant plus réel que celui qui relie Aurélia à sa famille de sang, jusqu’à ce qu’on lui diagnostique une maladie incurable. Celle-ci va alors s’éloigner un temps, laissant une Amy dévastée.
À son retour, toutefois, et avant de disparaître complétement, elle lui laissera une série de lettres et de nombreuses pistes afin que la jeune orpheline parvienne non seulement à retrouver la trace de son passé, mais surtout à découvrir et s’ouvrir au monde, découvrant par là-même ce qu’est la vraie vie en-dehors des cuisines du domaine.
Pour ceux qui aiment Jane Austen et Emily Brontë, on retrouve dans ce livre un peu de cette magie d’époque, et on s’y sent bien. La plume est fluide, ce qui fait que les pages défilent sans qu’on s’en rende compte. Pour moi, c’est une réussite, et je n’hésiterai pas à m’intéresser aux prochaines œuvres de cette auteure.
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