La Vie à portée de main de Katherine Center



La Vie à portée de main
de Katherine Center

Éditions Hauteville

Réédition le 6 janvier 2021
Format poche / 336 pages / 7,90 €



Présentation de l'éditeur :

« Chère Libby, je me rends compte que ça fait deux longues années - bon sang ! - que tes enfants et toi vivez chez ta mère. Je t'écris pour savoir si tu veux que je vienne à ton secours. »

Depuis la mort de son mari, Libby vit chez sa mère, une femme autoritaire qui passe son temps à critiquer tout ce qui l'entoure. Quand elle reçoit la lettre de sa tante Jean, Libby entrevoit enfin une issue de secours : un boulot et un toit dans une ferme au fin fond du Texas. Elle saute sur l'occasion et prend la route avec ses deux enfants, dans son minivan plein à craquer.

Ce qu'elle découvre sur place dépasse toutes ses espérances. Bien sûr, il y a la joie simple de vivre à la campagne, mais il y a aussi un fermier bourru, sans doute agréable à regarder sous son épaisse barbe, et sa tante excentrique, persuadée de pouvoir dialoguer avec l'au-delà, qui lui réserve bien des surprises. Libby a peut-être enfin trouvé la vie à laquelle elle aspirait depuis toujours.


L'avis de Becca :


J’ai ouvert ce livre dans l’optique d’avoir du changement par rapport à mes lectures habituelles. Je ne suis pas fan des livres où l’objectif est de faire pleurer le lecteur et, habituellement, je fuis les livres “feel good”. Mais j’ai eu envie de donner sa chance à ce titre. Au final, j’ai passé un bon moment, j’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux et je suis globalement satisfaite de ma lecture. Satisfaite mais pas conquise. Je n’ai pas été séduite par la plume de l’autrice, j’ai trouvé qu’elle manquait un peu de poésie. Il est possible que cela soit dû à la traduction, mais certaines phrases m’ont semblé un peu décousues.

Du côté des personnages, ils sont plutôt attachants, tous sans exception et j’ai pris plaisir à suivre leurs interactions. J’ai bien aimé l’héroïne, Libby, qui fait tout son possible pour être une mère parfaite et qui se retrouve confrontée à la réalité : c’est impossible d’être parfaite, surtout quand on est mère. Comme je suis une grande lectrice de romance, j’ai trouvé que son rapprochement avec O’Connor était un peu faible niveau crédibilité. Cette partie ne m’a pas semblé assez développée, mais comme ce n’est pas une romance, c’est compréhensible. Il m’a quand même manqué un petit quelque chose, des étincelles, pour y croire vraiment. Là, j’ai eu l’impression que, vu que c’était le seul homme de son âge dans les environs, eh bien il allait faire l’affaire.
J’ai aussi aimé le personnage de la tante Jean. Elle est un peu la grand-mère loufoque, mais toujours là pour écouter et pour donner des conseils, qu’on aimerait avoir. C’est un personnage très attachant.

L’histoire se concentre principalement sur Libby et sur sa gestion de son deuil, mais le livre ne tire pas vers le pathos inutilement. Il y a des passages plus tristes, mais globalement, on voit juste l'héroïne reprendre le contrôle de sa vie et faire son deuil à sa manière. C’est une lecture feel good mignonne et amusante, même si elle ne m’a pas totalement séduite.

Pour info, le livre a été adapté en téléfilm, avec Josh Duhamel en fermier bourru (disponible en VOD).



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