Mémoires d'une fleur
de Jacques Pimpaneau
Éditions PICQUIER
Sortie le 6 février 2020
Format poche / 192 pages / 7 €
Présentation de l'éditeur :
Saxifrage avait des goûts aristocratiques et des mœurs très libres. Elle vécut pendant l'âge d'or de la civilisation chinoise, sous la dynastie Tang (618-907). En ce temps-là, nombre de courtisanes étaient aussi des poétesses et des taoïstes, de grandes dames qui suscitaient fascination et respect. Saxifrage était l'une d'entre elles. Elle nous livre ici ses mémoires, la vie captivante d'une femme qui sut échapper au carcan des bonnes mœurs. Plus encore que sa beauté ou ses talents en érotisme, c'est sa liberté d'esprit et l'acuité de son regard sur le monde qui devraient faire regretter au lecteur de n'avoir pu la connaître.
Cette histoire est celle d’une courtisane sous la dynastie Tang (618-907) en Chine. L’héroïne choisit de prendre le nom de Saxifrage dans une maison où toutes les filles ont un nom de fleur. L'ambiguïté du roman repose sur le fait qu’on ne sait pas s’il s’agit d’un roman historique ou d’un récit autobiographique (traduction d’un manuscrit chinois).
Après que sa mère a quitté la famille pour suivre son amant, l'héroïne est élevée seule par son père et un oncle maternel qui lui servira de précepteur et qui lui donnera une excellente éducation. Plus tard, elle choisit de devenir nonne taoïste. Pendant toute la première partie du livre, j’ai redouté de découvrir la cause de son changement de vie (même si je m’en suis doutée), ce qui l'a conduite à devenir courtisane. Le point qui m’a vraiment dérangée, c’est qu’elle a pris du plaisir lors de son agression, même si l’ouvrage ne fait pas l’apologie du viol, j’ai trouvé cela dérangeant et encore plus s’il s’agit d’un roman et non d’une biographie.
Par la suite, je me suis intéressée à sa vie mais sans vraiment entrer dans l’histoire, plus comme spectatrice et en ayant conscience de tourner les pages du livre. Ma lecture fut intéressante, poussant indubitablement à la réflexion, et j’aurais aimé pouvoir discuter avec elle autour d’une tasse de thé. Toutefois, au vu du thème abordé dans ce récit, je le déconseille à un public jeune.
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