Les chroniques saxonnes, Tome 1 : Le dernier royaume de Bernard Cornwell



Les Chroniques saxonnes,
Tome 1 : Le Dernier Royaume
de Bernard Cornwell

Éditions Bragelonne

Réédition le 16 septembre 2020
Format poche / 384 pages / 8,90 €


Présentation de l'éditeur :

Uthred n'a que neuf ans quand il devient comte, à la mort de son père.

Mais les Vikings qui ont massacré sa famille et pillé la terre de ses ancêtres ont un autre dessein pour lui. Uthred grandira à leurs côtés, respectera leurs dieux terrifiants et sanguinaires, combattra leurs ennemis et protégera leurs drakkars. Écartelé entre un peuple d'adoption et son royaume d'origine, Uthred devra faire un choix déchirant : pourra-t-il bouter hors d'Angleterre ceux qui l'ont aimé comme un fils ?


Avis de Lauryn :

Cela faisait longtemps que je voulais essayer un roman historique. Le résumé des Chroniques Saxonnes m’a interpellé et j’ai décidé de me lancer. Ce fut une grosse déception.

En premier lieu, je n’ai pas du tout adhéré au choix narratif de l’auteur. Toute l’histoire est racontée par Uthred, le héros, alors qu’il est devenu un vieillard. Dans ce premier tome, il raconte donc sa jeunesse et les premières années de son adolescence. L’usage de la première personne et du passé ne m’ont déjà pas convaincue à la base mais, en plus, le fait d’avoir un adulte qui raconte sa jeunesse fait perdre à cette dernière toute la candeur et la vision enfantine du personnage. Quel que soit son âge, il raconte tout sur le même ton, de la même manière et j’ai trouvé cela dommage, même si je comprends la logique de la chose (c’est le vieillard qui raconte).

Ensuite, l’autre point qui m’a dérangée, c’est la succession interminable de batailles. Je sais qu’il s’agit d’une période troublée mais, à contrario, l’auteur ne s’attarde pas assez sur les autres étapes de la vie d’Uthred, alors qu’il apprend beaucoup de choses au contact des Danes. J’ai beaucoup aimé les rares passages sur la vie quotidienne et les informations sur certains points particuliers, comme l’entretien des bateaux et j’avoue, parvenue à la moitié du roman, avoir lu les batailles en lecture rapide. Encore une fois, elles ont pris l’ascendant sur le reste de la lecture, et ce n’est pas le genre de chose que j’apprécie, surtout que le roman n’est pas si long… Dommage !


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