Joyaux Noirs, Tome 1 : Fille du sang d'Anne Bishop



Joyaux Noirs,
Tome 1 : Fille du sang
d'Anne Bishop

Éditions Milady

Sortie le 18 mars 2020
Format poche / 600 pages / 7,90 €


Présentation de l'éditeur :

Il y a sept cents ans, une Veuve Noire a vu une prophétie prendre vie dans sa toile de songes. Désormais, le Sombre Royaume se prépare à l'arrivée de sa Reine, la sorcière qui détiendra un pouvoir plus grand que celui du Sire d'Enfer lui-même. Mais, celle-ci est encore jeune, influençable et vulnérable face à ceux qui voudraient la pervertir. Or, quiconque la tient sous sa coupe contrôle la Ténèbre. Trois hommes, des ennemis jurés, le savent. Et ils connaissent la puissance que recèlent les yeux bleus de cette enfant innocente.
Ainsi commence un impitoyable jeu d'intrigues, de magie et de trahisons, dans lequel la haine et l'amour sont les armes... et dont le trophée est bien plus redoutable que tous l'imaginent.

Pour public averti, âmes sensibles s'abstenir...


L'avis de Becca :


Je crois qu’il n’est plus nécessaire de présenter Anne Bishop, ni de chanter des hymnes à sa gloire et à son talent (vous avez bien lu la série Meg Corbyn, n’est-ce pas ?). Nous sommes ici dans un univers de fantasy très original : le système en place est un matriarcat et on y parle de magie, de joyaux et de pleins d’autres choses assez sombres et intrigantes. Dès le prologue, l'auteure annonce la couleur et on sait que l'on va plonger dans une histoire grandiose. 

La première chose qu’il est important de signaler, c’est qu’Anne Bishop nous plonge directement dans son univers complexe et qu’elle ne nous explique pas tout. J’ai d’ailleurs fini le premier tome avec certains éléments encore un peu flous. Il ne faut pas lâcher le livre, continuez votre lecture sans essayer de tout comprendre tout de suite. Cette histoire en vaut clairement la peine.
Le deuxième point à relever, c’est que cet univers est sombre, plus que celui de Meg Corbyn. Ceux qui ont lu la série savent que certains personnages sont vraiment mauvais et capables de faire du mal sans sourcilier. Dans cette série, c’est la même chose mais en un peu plus poussé. Certains personnages sont vraiment mauvais et cruels, et personne n’est épargné, adulte comme enfant. Même si rien n’est expliqué en détail, mieux vaut être prévenu.

Maintenant que les mises en garde ont été faites, parlons de ce que j’ai aimé. C’est simple, tout. L’univers est incroyable, à l’opposé de ce que l’on peut lire en fantasy puisque ce sont les femmes qui dirigent, même si c’est un peu plus complexe qu’il n’y paraît et pas mal tordu aussi. Il y a des intrigues, des trahisons, des vengeances ; de quoi nous tenir en haleine tout au long du livre. Du côté des personnages, on a droit à du très lourd. Les personnages de son autre série m’avaient déjà montré le talent d’Anne Bishop, mais là on est bien servis aussi. Aucun personnage n’est tout blanc ou tout noir, impossible de l’être en évoluant dans cet univers, et ça c’est génial ! Nous avons une palette de protagonistes fascinants et complexes, maîtres de la fourberie et de l’intrigue. Qui sont-ils ? Quels sont leurs objectifs ? Qui sont leurs alliés ? Est-ce qu’ils en ont vraiment ? L’autrice ne leur épargne rien, les laisse au bord du désespoir (et nous avec). On arrive au bout de ces presque 600 pages avec le besoin de découvrir la suite, de ne pas quitter trop tôt ce monde froid, vicieux et pourtant si merveilleux. Maintenant, j’attends la suite.


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