La Muse
de Rita Cameron
Éditions Milady
Sortie le 17 octobre 2018
Format broché / 544 pages / 18,20 €
Présentation de l'éditeur :
« — Miss Siddal, ne vous a-t-on jamais dit que vous aviez incontestablement été créée par les dieux pour être peinte ? Quoi qu’il en soit, si vous ne croyez pas que votre beauté transcende les époques, vous vous sous-estimez. »
Avec son teint diaphane et sa longue chevelure cuivrée, Lizzie Siddal n’a rien de l’idéal victorien aux joues roses. À l’atelier de chapellerie où elle travaille, Lizzie assemble des coiffes somptueuses destinées à de jeunes élégantes fortunées. Un jour, elle attire l’attention du peintre et poète préraphaélite Dante Gabriel Rossetti. Envoûté à la fois par sa beauté sublime et ses dons artistiques, celui-ci l’entraîne dans l’univers scintillant des salons et des soirées bohèmes. Mais incarner la muse que tous les artistes rêvent d’immortaliser se révélera bien plus cruel que tout ce que la jeune femme pouvait imaginer.
Mot de l’éditeur : Rita Cameron brosse le portrait vivant de personnages historiques plongés dans une trouble histoire d’amour non conformiste qu’elle tisse avec de nombreux détails saisissants. Ce faisant, elle donne voix au chapitre à l’une des femmes les plus influentes et les plus oubliées de cette période fascinante qu’est la deuxième moitié du xixe siècle. À la fois artiste et muse, Elizabeth Siddal avait jusque-là captivé tous les regards sans être réellement appréciée pour elle-même. Grâce à ce roman, ce sera désormais chose faite.
Avec son teint diaphane et sa longue chevelure cuivrée, Lizzie Siddal n’a rien de l’idéal victorien aux joues roses. À l’atelier de chapellerie où elle travaille, Lizzie assemble des coiffes somptueuses destinées à de jeunes élégantes fortunées. Un jour, elle attire l’attention du peintre et poète préraphaélite Dante Gabriel Rossetti. Envoûté à la fois par sa beauté sublime et ses dons artistiques, celui-ci l’entraîne dans l’univers scintillant des salons et des soirées bohèmes. Mais incarner la muse que tous les artistes rêvent d’immortaliser se révélera bien plus cruel que tout ce que la jeune femme pouvait imaginer.
Mot de l’éditeur : Rita Cameron brosse le portrait vivant de personnages historiques plongés dans une trouble histoire d’amour non conformiste qu’elle tisse avec de nombreux détails saisissants. Ce faisant, elle donne voix au chapitre à l’une des femmes les plus influentes et les plus oubliées de cette période fascinante qu’est la deuxième moitié du xixe siècle. À la fois artiste et muse, Elizabeth Siddal avait jusque-là captivé tous les regards sans être réellement appréciée pour elle-même. Grâce à ce roman, ce sera désormais chose faite.
L'avis de Vi :
Dans le
Londres victorien, Lizzie Siddal est une jeune fille à la vie modeste, forcée
de travailler sans répit comme chapelière pour rapporter de l’argent à sa
famille. Un travail et des revenus ingrats, et un avenir plus qu’incertain,
c’est la situation dans laquelle se situe notre héroïne qui pourtant ne peut
s’empêcher de rêver à un beau mariage pour s’extraire de sa condition.
C’est là
que le proverbe "Méfie-toi de tes rêves" prend tout son sens. Parce
qu’elle est dotée d’une beauté sans égale, Lizzie est un jour repérée par un
artiste étudiant à l’Académie royale qui se met en tête de la peindre contre
rémunération. D’abord réticente à cause des rumeurs que cela pourrait
engendrer, l’argent ainsi que l’espoir d’une vie plus exaltante la poussent à
accepter.
De là,
elle va pénétrer dans un tout autre cercle : celui des artistes, des bohèmes et
des libertins. L’image peut certes apporter une aura d’exotisme et d’aventure,
mais le lecteur va vite se rendre compte dans quel monde cruel Lizzie va se
retrouver piégée. Je précise bien que c’est le lecteur qui s’en rend compte
car, à ma grande exaspération, Lizzie ne voit rien, n’entend rien, ne comprend
rien. Pour elle, il n’y a que cet amour totalement démesuré qu’elle voue à l’un
de ces artistes : Dante Rossetti.
J’en suis
même à me demander si, au lieu de La Muse, le livre n’aurait pas mieux fait de
s’intituler La Naïve. J’ai toujours détesté ce genre d’héroïne sans cervelle
qui se fixe sur un amour malsain et qui se fait mener par le bout du nez sans
jamais s’imposer, malgré les remarques de son entourage. Quant à Dante, on peut
dire qu’il l’aime aussi, mais à sa façon toute particulière. C’est un peintre
totalement dévoué à sa cause, il a une vision de la vie complètement atypique,
mais ici le trait dépasse tout ce que j’ai pu lire sur le sujet. Dante frôle
l’obsession dans tout ce qu’il entreprend et, même s’il s’extasie sans cesse
devant Lizzie et sa beauté, il n’en reste pas moins un libertin dans toute sa
splendeur. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais il faut savoir qu’il
s’agit là d’un drame historique et non pas d’une romance historique. En tout
cas, pas à mes yeux, tant j’ai détesté les deux personnages principaux.
Il y a
toutefois une réelle recherche au niveau des peintures, de l’histoire de l’art
et de la vie de ces marginaux, et la merveilleuse plume de l’auteur parvient à
nous entraîner dans le Londres victorien avec beaucoup d’aisance et maints
détails qui m’ont charmée. Il y a également une évidente comparaison entre
l’histoire des deux héros, Dante et Lizzie, avec celle, tragique, de Dante
Aliegheri et sa Béatrice, très souvent citée dans le récit.
En conclusion,
j’ai apprécié le style de l’auteur, j’ai aimé voyager dans ce Londres vibrant,
découvrir quelques coutumes bohèmes de l’époque, mais l’intrigue m’a déplu, et
bien que les personnages soient recherchés, ils m’ont sincèrement agacée, ce
qui a gâché le plaisir de la lecture.
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