Satan est un homme comme les autres
de Céline Mancellon
Éditions Milady
Réédition le 4 juillet 2018
Format poche / 378 pages / 7,90 €
Présentation de l'éditeur :
« Et Satan créa l’enfer. Enfin, surtout pour les autres. »
Infernal. Démoniaque. Salaud. Des adjectifs qui collent à la peau d’Adrian Sheffield, pianiste virtuose et terreur du monde de la musique classique. Il fallait s’y attendre : à force de semer la haine, Adrian reçoit un jour une menace de mort. Son agent – la seule personne sur Terre à encore le supporter – décide de lui attribuer un garde du corps. Ou plutôt une garde du corps : Carrie North.
Mais il ignore que Carrie a déjà rencontré Adrian, et qu’il ne lui a pas fait bonne impression. Du tout. Les voilà de nouveau réunis. Adrian, toujours aussi séduisant et imbuvable, et Carrie, toujours aussi têtue. Sauront-ils surmonter leurs rancœurs et céderont-ils enfin à leur attirance mutuelle ? Mais surtout, qui veut la peau d’Adrian Sheffield ?
Avis de Tsuki :
Comme pour chaque sortie de Céline Mancellon, j'avais vraiment hâte d'acquérir ce livre et de me jeter à corps perdu dedans.
Si Satan est un homme comme les autres devait se résumer à un personnage, se serait Adrian. Généralement, dans les comédies romantiques, on se focalise sur le personnage féminin et si Carrie ne manque pas d'intérêt, loin de là, ici c'est surtout Adrian et son caractère des plus particuliers qui a retenu mon attention. En effet, ce jeune homme, pianiste prodige, est ce que l'on pourrait appeler un sociopathe muni d'un humour caustique. Il n'a pas sa langue dans sa poche, dit tout ce qui lui passe par la tête sans réellement se soucier de l'impact que cela pourrait avoir sur les personnes en face de lui. Il m'a fait penser à Sherlock version Benedict Cumberbatch ; même sa description physique en est proche avec ses yeux bleu glacier qui vous sondent jusqu'au plu profond de vous et qui sont tout aussi, sinon plus, expressifs que ses paroles. J'ai vraiment adoré ce personnage, il est agaçant et touchant à la fois, comme tout bon personnage de Céline Mancellon, il cache une fragilité, une colère avec beaucoup de réalisme et de sincérité.
Si Satan est un homme comme les autres devait être un art, ce serait la musique. Chaque chapitre est répertorié par le "titre" d'un morceau de musique pour piano : Beethoven, Brahms, Bach … chacun de ces compositeurs aura un lien avec ledit chapitre. J'ai apprécié cette originalité en plus du titre mentionnant Satan à coup sûr (vu le titre ce n'est pas étonnant). Il est agréable de lire un chapitre tout en cherchant le morceau évoqué au début, cela nous met dans l'ambiance et rend l'immersion dans l'histoire encore plus facile et fascinante. La musique est le point central de l'histoire, ce qui lie le passé et le présent des personnages, même si on ne l'entend pas, elle nous transporte et nous touche. Un tour de force de l'auteur, n'est-ce pas, de nous emmener dans un univers musical sans le son qui l'accompagne !
Si Satan est un homme comme les autres devait se résumer à une émotion, il s'agirait de l'humour. Même si l'amour est bien présent, il serait difficile de faire autrement dans une romance, je retiens surtout l'humour des personnages, en particulier celui d'Adrian, mais Carrie n'est pas en reste. Si la plupart des personnages se laissent impressionner par le musicien, de son côté notre jeune garde du corps ne se laisse pas faire et a du répondant, ce qui amuse énormément le jeune homme qui redouble d'efforts pour la déstabiliser. Alors que Carrie cherche à rester professionnelle coûte que coûte, il n'en est pas de même pour Adrian qui, petit à petit, envahit l'espace personnel de la jeune femme parce qu'il en a envie, parce que ça l'amuse, parce qu'elle l'intrigue, le fascine, le déstabilise par sa simple présence. J'ai aimé le fait que Carrie, malgré ses sentiments, ne cède pas au premier regard, la sécurité de son "client" est sa priorité.
Je parlerai également de Ghislain, l'agent d'Adrian. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui supporte le musicien depuis 10 ans, c'est son seul ami. J'ai eu un peu de mal à l'imaginer physiquement, je l'ai trouvé vraiment attachant et touchant de sincérité. La scène Eye of the Tiger m'a tuée, j'ai immédiatement repensé à Supernatural, quand Dean chante cette chanson en play-back dans sa voiture.
Si Satan est un homme comme les autres devait être plus qu'une romance, ce serait une enquête. Même si c'est avant tout une histoire d'amour, ce qui réunit les tourtereaux ce sont les menaces de mort à l'encontre d'Adrian, qu'il ne prend pas du tout au sérieux contrairement à son garde du corps. Cette petite enquête est un fil rouge pour l'histoire et, à l'instar de Carrie, nous cherchons qui cela pourrait bien être et le dénouement m'a laissé sur les fesses, je n'aurais jamais pensé à cette personne. Ce point de l'histoire apporte une touche de suspense et d'adrénaline non négligeable et précieuse, ainsi on ne tombe pas dans le niais de certaines romances. C'est ce que j'aime chez Céline Mancellon, elle ne se contente pas d'une romance banale, qui pourrait tomber dans le cliché, il y a toujours une part sombre chez ses personnages, dans l'histoire, cette note de réalisme et de sincérité indispensable pour une histoire originale, prenante et bluffante !
Si je devais conclure cette chronique sur Satan est un homme comme les autres, même si je pense m'être fait comprendre, je dirais que ce livre est une nouvelle pépite de l'auteur. Je sais que je dis la même chose à chaque nouveau roman de l'auteur, mais c'est maintenant une évidence : je suis une inconditionnelle de Céline Mancellon. Cela ne m'empêche pas d'être objective, pour preuve j'ai repéré beaucoup de coquilles dans le roman, des masculins à la place de féminins et inversement, des mots manquants... Ceci est un peu dérangeant, sérieusement, Milady un peu de sérieux sur les publications Emma, ça pourrait se révéler gênant à force...
Bref, vous aurez compris que je vous recommande chaudement cette comédie romantique pour ses personnages, sa sincérité, son humour et pour la plume prenante et fascinante de Céline !
Infernal. Démoniaque. Salaud. Des adjectifs qui collent à la peau d’Adrian Sheffield, pianiste virtuose et terreur du monde de la musique classique. Il fallait s’y attendre : à force de semer la haine, Adrian reçoit un jour une menace de mort. Son agent – la seule personne sur Terre à encore le supporter – décide de lui attribuer un garde du corps. Ou plutôt une garde du corps : Carrie North.
Mais il ignore que Carrie a déjà rencontré Adrian, et qu’il ne lui a pas fait bonne impression. Du tout. Les voilà de nouveau réunis. Adrian, toujours aussi séduisant et imbuvable, et Carrie, toujours aussi têtue. Sauront-ils surmonter leurs rancœurs et céderont-ils enfin à leur attirance mutuelle ? Mais surtout, qui veut la peau d’Adrian Sheffield ?
Avis de Tsuki :
Comme pour chaque sortie de Céline Mancellon, j'avais vraiment hâte d'acquérir ce livre et de me jeter à corps perdu dedans.
Si Satan est un homme comme les autres devait se résumer à un personnage, se serait Adrian. Généralement, dans les comédies romantiques, on se focalise sur le personnage féminin et si Carrie ne manque pas d'intérêt, loin de là, ici c'est surtout Adrian et son caractère des plus particuliers qui a retenu mon attention. En effet, ce jeune homme, pianiste prodige, est ce que l'on pourrait appeler un sociopathe muni d'un humour caustique. Il n'a pas sa langue dans sa poche, dit tout ce qui lui passe par la tête sans réellement se soucier de l'impact que cela pourrait avoir sur les personnes en face de lui. Il m'a fait penser à Sherlock version Benedict Cumberbatch ; même sa description physique en est proche avec ses yeux bleu glacier qui vous sondent jusqu'au plu profond de vous et qui sont tout aussi, sinon plus, expressifs que ses paroles. J'ai vraiment adoré ce personnage, il est agaçant et touchant à la fois, comme tout bon personnage de Céline Mancellon, il cache une fragilité, une colère avec beaucoup de réalisme et de sincérité.
Si Satan est un homme comme les autres devait être un art, ce serait la musique. Chaque chapitre est répertorié par le "titre" d'un morceau de musique pour piano : Beethoven, Brahms, Bach … chacun de ces compositeurs aura un lien avec ledit chapitre. J'ai apprécié cette originalité en plus du titre mentionnant Satan à coup sûr (vu le titre ce n'est pas étonnant). Il est agréable de lire un chapitre tout en cherchant le morceau évoqué au début, cela nous met dans l'ambiance et rend l'immersion dans l'histoire encore plus facile et fascinante. La musique est le point central de l'histoire, ce qui lie le passé et le présent des personnages, même si on ne l'entend pas, elle nous transporte et nous touche. Un tour de force de l'auteur, n'est-ce pas, de nous emmener dans un univers musical sans le son qui l'accompagne !
Si Satan est un homme comme les autres devait se résumer à une émotion, il s'agirait de l'humour. Même si l'amour est bien présent, il serait difficile de faire autrement dans une romance, je retiens surtout l'humour des personnages, en particulier celui d'Adrian, mais Carrie n'est pas en reste. Si la plupart des personnages se laissent impressionner par le musicien, de son côté notre jeune garde du corps ne se laisse pas faire et a du répondant, ce qui amuse énormément le jeune homme qui redouble d'efforts pour la déstabiliser. Alors que Carrie cherche à rester professionnelle coûte que coûte, il n'en est pas de même pour Adrian qui, petit à petit, envahit l'espace personnel de la jeune femme parce qu'il en a envie, parce que ça l'amuse, parce qu'elle l'intrigue, le fascine, le déstabilise par sa simple présence. J'ai aimé le fait que Carrie, malgré ses sentiments, ne cède pas au premier regard, la sécurité de son "client" est sa priorité.
Je parlerai également de Ghislain, l'agent d'Adrian. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui supporte le musicien depuis 10 ans, c'est son seul ami. J'ai eu un peu de mal à l'imaginer physiquement, je l'ai trouvé vraiment attachant et touchant de sincérité. La scène Eye of the Tiger m'a tuée, j'ai immédiatement repensé à Supernatural, quand Dean chante cette chanson en play-back dans sa voiture.
Si Satan est un homme comme les autres devait être plus qu'une romance, ce serait une enquête. Même si c'est avant tout une histoire d'amour, ce qui réunit les tourtereaux ce sont les menaces de mort à l'encontre d'Adrian, qu'il ne prend pas du tout au sérieux contrairement à son garde du corps. Cette petite enquête est un fil rouge pour l'histoire et, à l'instar de Carrie, nous cherchons qui cela pourrait bien être et le dénouement m'a laissé sur les fesses, je n'aurais jamais pensé à cette personne. Ce point de l'histoire apporte une touche de suspense et d'adrénaline non négligeable et précieuse, ainsi on ne tombe pas dans le niais de certaines romances. C'est ce que j'aime chez Céline Mancellon, elle ne se contente pas d'une romance banale, qui pourrait tomber dans le cliché, il y a toujours une part sombre chez ses personnages, dans l'histoire, cette note de réalisme et de sincérité indispensable pour une histoire originale, prenante et bluffante !
Si je devais conclure cette chronique sur Satan est un homme comme les autres, même si je pense m'être fait comprendre, je dirais que ce livre est une nouvelle pépite de l'auteur. Je sais que je dis la même chose à chaque nouveau roman de l'auteur, mais c'est maintenant une évidence : je suis une inconditionnelle de Céline Mancellon. Cela ne m'empêche pas d'être objective, pour preuve j'ai repéré beaucoup de coquilles dans le roman, des masculins à la place de féminins et inversement, des mots manquants... Ceci est un peu dérangeant, sérieusement, Milady un peu de sérieux sur les publications Emma, ça pourrait se révéler gênant à force...
Bref, vous aurez compris que je vous recommande chaudement cette comédie romantique pour ses personnages, sa sincérité, son humour et pour la plume prenante et fascinante de Céline !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire