Rendez-vous au cupcake café
de Jenny Colgan
Editions Prisma
Sortie le 2 février 2017
Format broché / 499 pages / 19,95 €
Présentation de l'éditeur :
Issy est
indéniablement douée pour la pâtisserie ! Ses collègues de la City se régalent
chaque semaine des délicieux gâteaux qu'elle apporte au bureau. Elle tient ce
talent de son grand-père qui a consacré sa vie entière à sa boulangerie. C'est
à ses côtés, dans la chaleur des fournils, qu'Issy a grandi et appris les
secrets des cupcakes moelleux.
Quand
elle est brutalement licenciée, Issy décide de suivre son cœur et de se
consacrer à sa passion pâtissière. C'est aussi pour elle une façon de rendre
hommage à son grand-père dont la santé décline peu à peu... Mais ouvrir une
boutique à Londres n'est pas de tout repos. La jeune femme découvre rapidement
que de nombreuses personnes sont prêtes à lui mettre des bâtons dans les roues
pour faire capoter son projet de Cupcake Café.
Avec pour
seules armes sa volonté sans faille et ses précieuses recettes, Issy décide de
se battre pour concrétiser son rêve.
Le Style
Une prose
simple et délicate, qui illustre avec justesse les sentiments des personnages,
leurs doutes, leurs craintes et leurs joies. Des chapitres qui s'enchaînent
sans temps mort grâce aux différentes péripéties rythmant le récit, sans
oublier des dialogues enlevés, tour à tour drôles et émouvants.
L'avis de Vi :
Après
avoir lu La petite boulangerie du bout du monde, que j’avais beaucoup apprécié
grâce à son petit côté feelgood, j’ai eu envie de replonger dans l’univers de
Jenny Colgan, en espérant retrouver la légèreté qu’elle arrive à distiller dans
ses romans, pas seulement à travers les petites douceurs qu’elle y concocte et
qui nous mettent l’eau à la bouche, mais aussi grâce à ses personnages
excentriques et parfois loufoques. Cette fois, la magie a réussi à opérer de
nouveau, mais un peu moins qu’avec La petite boulangerie, même si ça reste une
jolie lecture détente, ce qui est l’objectif.
Ici, on
suit Izzy qui, après avoir perdu son travail, virée par son propre petit ami et
patron, tente de reprendre sa vie en main. On suit ses pas, avec toutes les
phases qui accompagnent ce genre de situation : désespoir, déni, chômage,
questionnements. Puis elle va redresser la tête et ouvrir un salon de thé dans
lequel elle proposera toutes les délicieuses recettes de son grand-père, dont
les cupcakes, sa spécialité.
Le point
positif de ce roman, c’est que l’histoire décrit parfaitement le chemin et les
difficultés que l’on rencontre dans la mise en place d’une telle affaire, avec
un ton léger pour adoucir la situation. Le point négatif, pour moi en tout cas,
c’est la naïveté d’Izzy. Bien qu’elle soit attachante et d’une gentillesse sans
égal, elle se fait plusieurs fois mener en bateau par la même personne,
n’apprend pas la leçon et retombe dans les mêmes pièges. C’est un travers chez
les héroïnes qui a souvent tendance à m’agacer. Au bout d’un moment, je trouve
que la naïveté devient plus de la stupidité qu’autre chose. Pour les héroïnes
jeunes, adolescentes, sans expérience, ça pourrait passer, mais à trente-deux
ans, c’est vraiment fatiguant, surtout quand l’évidence est sous leur nez.
À part ça, c’est
fluide, agréable et c’est le genre de roman qu’on lit pour se détendre. Et ça
marche.
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