La duchesse de Bloomsbury Street de Helene Hanff



La duchesse de Bloomsbury Street
de Helene Hanff

Éditions Payot

Sortie le 14 octobre 2015
Format poche / 189 pages / Prix 7,10 €



Présentation de l'éditeur :

Imaginez un croisement entre Mme de Sévigné et Woody Allen : vous obtiendrez Helene Hanff, qui doit son passeport pour l'éternité à un talent unique d'épistolière joint à une perfusion d'humour juif new yorkais et à un amour immodéré pour la littérature anglaise. Son best-seller, 84, Charing Cross Road, est né de vingt ans de correspondance (1949-1969) avec le personnel d'une librairie londonienne spécialisée en livres rares. Ici, Helene arrive enfin à Londres en juin 1971. L'ami libraire, Frank Doe, est décédé sans qu'elle ne l'ait jamais rencontré, mais sa veuve, sa fille et une foule de personnages hauts en couleur l'accueillent lors de ce séjour, ses premières vacances à l'âge de cinquante-quatre ans.

Avis de Cassiopée :

La duchesse de Bloomsbury Street de Helene Hanff fait directement suite à 84 Charing Cross Road. Le lecteur perd tout l'intérêt du livre s'il n'a pas lu ce dernier avant.

En effet, après avoir correspondu pendant dix-neuf ans avec Frank Doel, libraire chez Marks & Co, librairie Londonienne, Helene a enfin la possibilité de venir rendre visite à ses amis. Elle avait dû annuler plusieurs fois sa venue suite à différents aléas de la vie.
Mais enfin, en 1971, la voilà dans l'avion qui la mène à Londres ! Elle en a rêvé toute sa vie. Plus encore ces dix-neuf dernières années où elle s'est fait de nouveaux amis là-bas grâce à sa correspondance.

Suite à la publication sous forme de roman de ses échanges avec Frank, sa maison d'édition anglaise lui offre l'opportunité de venir à Londres afin d'en faire la promotion. Ni une, ni deux, elle saute sur l'opportunité ! Ce second roman est le journal de bord de son voyage à Londres. Elle y raconte chaque journée passée là-bas : ses visites, ses rencontres, etc. Encore une fois, c'est son histoire qu'elle publie ici. Son journal.

Le début de ce roman est particulièrement touchant. Je ne nierai pas avoir versé ma petite larme en lisant les premiers chapitres. La fin de 84, Charing Cross Road est assez abrupte et le début de La duchesse de Bloomsbury Street, nous permet de panser notre chagrin qui ne nous a pas quitté depuis la fin du premier roman.

Lire Helene via ses lettres ou via son journal est tout aussi savoureux. Encore une fois on y retrouve son humour, son franc parlé, mais ici plus que sa passion pour les livres, on découvre sa passion pour l'Angleterre. C'est un pays qui a vu naître nombre d'auteurs et de grands hommes et femmes et elle est extrêmement touchée de pouvoir fouler des pieds les lieux où jadis ces personnes ont vécu. Sa passion et son enthousiasme sont communicatifs et on souhaiterait pourvoir se balader et visiter tous ces endroits avec elle !

C'est un joli roman qui fait parfaitement suite à ses lettres et qui comblera le lecteur qui souhaitait, tout autant qu'Helene, qu'elle puisse un jour se rendre au 84, Charing Cross Road.


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