Haut-Royaume, les Sept CitésTome 3 : La Basilique d'Ombre
de Pierre Pevel
Éditions Bragelonne
Collection Fantasy
Sortie le 25 mai 2016
Format broché / 244 pages / 17,90 €
Présentation de l'éditeur :
La mort a frappé et Iryän Shaän ne vit plus que pour une chose : la
vengeance. Prêt à tout pour assouvir celle-ci, le voleur n'hésite pas à
se heurter à de puissantes factions, dont certaines se livrent une lutte
secrète remontant à l'époque lointaine où les Dragons Divins régnaient
sur le monde. Mais Iryän ne reculera devant rien : ni homme, ni drac, ni
prince-dragon. Quitte à tout perdre, y compris son âme...
Avis de Lauryn :
Après le second tome, que j'avais trouvé plus abouti que le premier, ce troisième opus m'a rappelé le défaut majeur du début de ma lecture : l'impression que tout va trop vite, que chaque protagoniste n'est pas assez exploité. Avec toutes les factions qui se battent pour assouvir leur soif de pouvoir, il y avait vraiment matière à quelque chose de plus approfondi. 240 pages, ça n'est pas suffisant pour plonger le lecteur dans un écheveau complexe sans risquer de passer à côté d'un certain nombre de choses. Du coup, l'apparition de l'Ombre m'a paru très brutale, je n'ai pas senti la menace monter crescendo, et la faible présence des princes-dragons a renforcé cette impression. Ils apparaissent presque comme une excuse pour le développement final, alors qu'il y avait vraiment de quoi faire de ce côté-là. Bref, encore une fois, il me semble que la série souffre vraiment du format choisi. Un autre point qui m'a gênée, c'est le côté parfois facile du scénario. Par exemple, lors d'un combat, Svern passe en fureur Skande pour massacrer ses adversaires, ça se passe plutôt bien et, quelques chapitres plus tard, il ne le fait pas face à deux attaquants et se retrouve gravement blessé en un instant, visiblement incapable de se battre correctement. Ces choix pour coller au scénario ne m'ont pas paru convaincants. Au final, si j'ai apprécié de découvrir un peu mieux les personnages au fil de ma lecture, je ne m'y suis pas suffisamment attachée pour ressentir quoi que ce soit à la fin de cette trilogie. Pour moi, il manquait cette touche indispensable qui donne une profondeur aux personnages et, au risque de me répéter à nouveau, je pense que le choix du format est en partie responsable. Avec un format aussi court et une histoire où agissent de nombreux intervenants, le bon dosage n'est pas évident à trouver pour obtenir des héros — et des méchants — qui soient vraiment fouillés. Tout cela fait que, pour moi, cette trilogie du Haut-Royaume est un divertissement honnête, sans plus.
Avis de Lauryn :
Après le second tome, que j'avais trouvé plus abouti que le premier, ce troisième opus m'a rappelé le défaut majeur du début de ma lecture : l'impression que tout va trop vite, que chaque protagoniste n'est pas assez exploité. Avec toutes les factions qui se battent pour assouvir leur soif de pouvoir, il y avait vraiment matière à quelque chose de plus approfondi. 240 pages, ça n'est pas suffisant pour plonger le lecteur dans un écheveau complexe sans risquer de passer à côté d'un certain nombre de choses. Du coup, l'apparition de l'Ombre m'a paru très brutale, je n'ai pas senti la menace monter crescendo, et la faible présence des princes-dragons a renforcé cette impression. Ils apparaissent presque comme une excuse pour le développement final, alors qu'il y avait vraiment de quoi faire de ce côté-là. Bref, encore une fois, il me semble que la série souffre vraiment du format choisi. Un autre point qui m'a gênée, c'est le côté parfois facile du scénario. Par exemple, lors d'un combat, Svern passe en fureur Skande pour massacrer ses adversaires, ça se passe plutôt bien et, quelques chapitres plus tard, il ne le fait pas face à deux attaquants et se retrouve gravement blessé en un instant, visiblement incapable de se battre correctement. Ces choix pour coller au scénario ne m'ont pas paru convaincants. Au final, si j'ai apprécié de découvrir un peu mieux les personnages au fil de ma lecture, je ne m'y suis pas suffisamment attachée pour ressentir quoi que ce soit à la fin de cette trilogie. Pour moi, il manquait cette touche indispensable qui donne une profondeur aux personnages et, au risque de me répéter à nouveau, je pense que le choix du format est en partie responsable. Avec un format aussi court et une histoire où agissent de nombreux intervenants, le bon dosage n'est pas évident à trouver pour obtenir des héros — et des méchants — qui soient vraiment fouillés. Tout cela fait que, pour moi, cette trilogie du Haut-Royaume est un divertissement honnête, sans plus.
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