Focus On...
Cette semaine j’ai décidé de faire « une étude comparée » de deux livres que j’ai lus récemment. Pourquoi, me direz-vous ? Et bien c’est tout simple : j’ai trouvé des points communs entre les deux, des personnages ressemblants, une trame commune, un point de départ similaire. Mais les deux histoires sont totalement différentes. Ces deux romans sont : Pas sans lui de Katie McGarry et Plus loin, plus près d’Hannah Harrington.
Penchons-nous d’abord sur les personnages. Les deux filles ont environ le même âge : 16-17 ans. Elles ont toutes les deux perdu leur sœur aînée beaucoup trop tôt. Dans Pas sans lui, Rachel n’est née que pour palier le manque de Colleen, décédée à 13 ans d’un cancer. Quant à Rachel, sa sœur June s’est suicidée avant de finir le lycée et de partir à la fac. Aucune des deux n’est une "sérial loveuse". La perte de ces sœurs va les marquer à jamais. Les garçons aussi se ressemblent. Tous les deux sont grands, fins, musclés, les cheveux bruns, des yeux verts hypnotisants et environ 17-18 ans.
Pour la trame, j’ai déjà commencé à l’aborder. Rachel n’a pas eu le temps de connaitre sa sœur. Pour combler le vide laissé par son décès, ses parents vont avoir d’autres enfants, d’abord deux fils puis des jumeaux dont Rachel. Il faut qu’elle soit parfaite comme sa sœur, calme, douce, girly. Le problème : elle est passionnée de mécanique et lance sa voiture à fond sur des routes désertes la nuit. Elle cache à ses parents et ses frères une faille : ses crises d’angoisses se soldant par des vomissements quand elle doit parler en public. Un soir, sa vie va basculer. Elle participe à une course illégale, ce qui lui amène des ennuis plus gros qu’elle ne le pensait, mais aussi Isaiah qu’elle a refusé de laisser à la merci des policiers venus stopper la course. Plus loin, plus près commence le jour de l’enterrement de June. Harper ne comprend pas le suicide de sa sœur et ne supporte plus les condoléances vides de sens des proches et moins proches venus pour cette occasion. Dans sa tête tourne en boucle une question simple et pourtant complexe : pourquoi ? Puis en vient une autre : qu’est-ce que sa sœur aurait vraiment voulu ? Harper repense alors à l’obsession de June pour la Californie. Sur un coup de tête, elle part pour cet Etat y disperser les cendres de sa sœur. Le road trip comprend trois personnes, ou plutôt quatre : Harper, Laney sa meilleur amie, Jake un garçon mystérieux ami de June et qui dissimule bien des choses, et Joplin la voiture de Jake. Tiens, un nouveau point commun : la place importante de la voiture : sans elle pas de rodéo pas de voyage.
Voilà pour les points communs. Il est possible d’en trouver d’autres plus mineurs au fil des récits. Deux romans Young Adult si semblables mais si différents. Pas sans lui est une course folle où l’adrénaline du lecteur ne retombe qu’en refermant le livre. C’est une histoire d’amour passionnelle. Isaiah et Rachel peuvent être comparés à Roméo et Juliette. Leur amour semble impossible à cause de leurs milieux sociaux opposés. Lui est un enfant des services sociaux placé suite à l’incarcération de sa mère. Elle est issue d’une famille riche des beaux quartiers. Ils n’auraient pas dû se rencontrer ni s’aimer, et pourtant. Katie McGarry dépeint avec brio les rodéos illégaux et les courses légales, les paris, les risques et la violence des délinquants qui s’en occupent. En même temps, elle fait une critique des services sociaux américains (mais pas que) et pointe du doigt le fait que riche ou pauvre, toutes les familles peuvent avoir des problèmes qui sont susceptibles de les détruire. Plus loin, plus près est une histoire d’amitié où la romance est en second plan, voire même au troisième. Harper prend le risque de traverser tous les Etats-Unis avec un inconnu pour respecter ce qu’elle pense être les dernières volontés de sa sœur. Mais a-t-elle vraiment le choix ? Ses parents ont divorcé, son père s’est remarié avec sa secrétaire et ne prend pas de nouvelles de sa seconde fille ni de son ex. Il a l’air de survoler les évènements. Sa mère retombe dans l’alcoolisme. Et sa tante veut tout rapporter à Dieu, tout ce que fait Harper est mal, elle est une fille indigne et on en passe. Que peut-elle faire d’autre que d’accomplir le rêve de sa sœur sans penser aux conséquences ? Il suffit de se laisser prendre par la musique omniprésente dans le récit, de monter dans Joplin (en référence à Janis) et de partir à la découverte des sentiments, des gens et de soi. Le récit souvent joyeux, parfois grave ne pourra que vous tirer des larmes.
Voilà comment une même idée, la mort d’une sœur, peut amener à deux romans fantastiques, puissants, troublants et si différents. Même s’ils sont estampillés jeunes adultes, ils peuvent convenir à public plus mûr.
Penchons-nous d’abord sur les personnages. Les deux filles ont environ le même âge : 16-17 ans. Elles ont toutes les deux perdu leur sœur aînée beaucoup trop tôt. Dans Pas sans lui, Rachel n’est née que pour palier le manque de Colleen, décédée à 13 ans d’un cancer. Quant à Rachel, sa sœur June s’est suicidée avant de finir le lycée et de partir à la fac. Aucune des deux n’est une "sérial loveuse". La perte de ces sœurs va les marquer à jamais. Les garçons aussi se ressemblent. Tous les deux sont grands, fins, musclés, les cheveux bruns, des yeux verts hypnotisants et environ 17-18 ans.
Pour la trame, j’ai déjà commencé à l’aborder. Rachel n’a pas eu le temps de connaitre sa sœur. Pour combler le vide laissé par son décès, ses parents vont avoir d’autres enfants, d’abord deux fils puis des jumeaux dont Rachel. Il faut qu’elle soit parfaite comme sa sœur, calme, douce, girly. Le problème : elle est passionnée de mécanique et lance sa voiture à fond sur des routes désertes la nuit. Elle cache à ses parents et ses frères une faille : ses crises d’angoisses se soldant par des vomissements quand elle doit parler en public. Un soir, sa vie va basculer. Elle participe à une course illégale, ce qui lui amène des ennuis plus gros qu’elle ne le pensait, mais aussi Isaiah qu’elle a refusé de laisser à la merci des policiers venus stopper la course. Plus loin, plus près commence le jour de l’enterrement de June. Harper ne comprend pas le suicide de sa sœur et ne supporte plus les condoléances vides de sens des proches et moins proches venus pour cette occasion. Dans sa tête tourne en boucle une question simple et pourtant complexe : pourquoi ? Puis en vient une autre : qu’est-ce que sa sœur aurait vraiment voulu ? Harper repense alors à l’obsession de June pour la Californie. Sur un coup de tête, elle part pour cet Etat y disperser les cendres de sa sœur. Le road trip comprend trois personnes, ou plutôt quatre : Harper, Laney sa meilleur amie, Jake un garçon mystérieux ami de June et qui dissimule bien des choses, et Joplin la voiture de Jake. Tiens, un nouveau point commun : la place importante de la voiture : sans elle pas de rodéo pas de voyage.
Voilà pour les points communs. Il est possible d’en trouver d’autres plus mineurs au fil des récits. Deux romans Young Adult si semblables mais si différents. Pas sans lui est une course folle où l’adrénaline du lecteur ne retombe qu’en refermant le livre. C’est une histoire d’amour passionnelle. Isaiah et Rachel peuvent être comparés à Roméo et Juliette. Leur amour semble impossible à cause de leurs milieux sociaux opposés. Lui est un enfant des services sociaux placé suite à l’incarcération de sa mère. Elle est issue d’une famille riche des beaux quartiers. Ils n’auraient pas dû se rencontrer ni s’aimer, et pourtant. Katie McGarry dépeint avec brio les rodéos illégaux et les courses légales, les paris, les risques et la violence des délinquants qui s’en occupent. En même temps, elle fait une critique des services sociaux américains (mais pas que) et pointe du doigt le fait que riche ou pauvre, toutes les familles peuvent avoir des problèmes qui sont susceptibles de les détruire. Plus loin, plus près est une histoire d’amitié où la romance est en second plan, voire même au troisième. Harper prend le risque de traverser tous les Etats-Unis avec un inconnu pour respecter ce qu’elle pense être les dernières volontés de sa sœur. Mais a-t-elle vraiment le choix ? Ses parents ont divorcé, son père s’est remarié avec sa secrétaire et ne prend pas de nouvelles de sa seconde fille ni de son ex. Il a l’air de survoler les évènements. Sa mère retombe dans l’alcoolisme. Et sa tante veut tout rapporter à Dieu, tout ce que fait Harper est mal, elle est une fille indigne et on en passe. Que peut-elle faire d’autre que d’accomplir le rêve de sa sœur sans penser aux conséquences ? Il suffit de se laisser prendre par la musique omniprésente dans le récit, de monter dans Joplin (en référence à Janis) et de partir à la découverte des sentiments, des gens et de soi. Le récit souvent joyeux, parfois grave ne pourra que vous tirer des larmes.
Voilà comment une même idée, la mort d’une sœur, peut amener à deux romans fantastiques, puissants, troublants et si différents. Même s’ils sont estampillés jeunes adultes, ils peuvent convenir à public plus mûr.
Idrilhirith
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