Soyons fous de Lisa Plumbley


Soyons fous
de Lisa Plumbley

Éditions Milady
Collection Central Park

Sortie le 19 octobre 2012
Format broché / 456 pages / 8,70 €

Présentation de l'éditeur :

Marisol Winston rêve d'ouvrir une boutique de luxe à Los Angeles. Un projet que son père ne financera que si elle se soumet à une cure de désintoxication au shopping. Survivre à quelques semaines sans Dior, passe encore ; mais son père la force à travailler comme bonne à tout faire à Podunkville, en Arizona. À sa grande surprise, elle se laisse attendrir par les trois canailles dont elle s'occupe, et par leur père, qui, s'il n'a rien d'une fashion victim, n'en demeure pas moins terriblement séduisant.

Avis de Jm-les-livres :

Marisol Winston est accro au shopping. Sa famille et ses amies lui tendent donc un piège pour l'obliger à participer à une cure de désintoxication. Après quelques semaines, elle doit réaliser la deuxième étape pour sa guérison : un stage en entreprise. Elle se retrouve nounou des triplés de Cash Connelly, ancienne star du football américain, ainsi que femme de ménage. La jeune femme, qui a toujours été servie, se retrouve à travailler pour les autres. Le plus difficile à gérer n'est pas celui que l'on pourrait croire. En effet, Marisol et les enfants s'entendent assez rapidement, mais c'est plus dur en ce qui concerne sa relation avec le séduisant papa.

C'est difficile de dire si on a aimé ou pas ce livre. Certains passages nous enchantent et nous font rire. On passe de bons moments en voyant Marisol essayer de dompter ses démons ou à lire les répliques qui fusent entre elle et Cash. Mais à d'autres, on ne voit pas bien où l'auteur veut en venir, les personnages deviennent pénibles ou carrément ennuyeux. Certains passages traînent même en longueur ou sont inutiles. On oscille donc entre la consternation et le plaisir de lire ce livre. J'ai personnellement lu en diagonale le début du livre, pendant la thérapie, tellement c'était inintéressant. Le personnage de Marisol n'est pas cohérent, même si on peut comprendre qu'elle soit tiraillée entre son envie d'achat compulsif pour se faire aimer et son côté petite fille gâtée, à qui tout le monde cède. Dans certaines situations, on doute même de son intelligence, alors qu'à d'autres, ses connaissances en décoration nous prouvent le contraire. Cash est mieux pensé et on accroche plus facilement à son personnage. Leur couple est un peu bizarre et touchant à la fois. On est vraiment entre deux impressions pendant tout le livre.

Au final, une romance pas très bien construite ce qui perd le lecteur à certains moments. Dommage, parce que le personnage de Marisol avait tout pour être vraiment passionnant.




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