La Communauté du Sud tome 2 : Disparition à Dallas de Charlaine Harris

La Communauté du Sud tome 2
Disparition à Dallas
de Charlaine Harris

Éditions J'ai Lu


Sortie le 17 août 2009


Présentation de l'éditeur :

C'est encore moi, Sookie. Pour vous servir Chez Merlotte. Les amours vont bien, merci. Bill est toujours aussi beau et carnassier, mais il ne boit que mon sang, j'y veille ! Ici, à Bon Temps, les humains et les autres cohabitent pacifiquement. Enfin, presque, car, l'autre soir, on a retrouvé un macchabée sur le parking du bar. C'était ce pauvre Lafayette, notre cuistot. Peu de temps après, j'ai été attaquée par une ménade, une prêtresse du dieu Bacchus. Elle a tenté de m'empoisonner de sa morsure létale. Heureusement, j'ai été sauvée par des membres de la communauté vampire. En échange, ils m'ont demandé de me rendre à Dallas pour enquêter sur la disparition d'un des leurs, un type haut placé, étant donné que j'ai des dons de télépathie. Eh bien, je vous le donne dans le mille, ça a commencé par une tentative d'enlèvement ! Et je ne vous parle pas des loups-garous...

Avis d'Elaura :

Voici un second tome bien mieux réussi que le précédent !
Les éléments de l'univers de la saga étant posés, Charlaine Harris nous offre une intrigue bien plus riche, parfaitement menée dont les tenants et aboutissants sont plus complexes.
Nous y découvrons une Sookie très impliquée et subtile dans son comportement et ses choix.

Sa relation avec Bill s'étoffe mais se déséquilibre au fur et à mesure au profit d'une conscience plus aiguë de ce qu'elle représente pour le vampire.
Le fanatisme de la communauté du soleil est très bien rendu et apparaît comme la parfaite réponse aux comportements parfois extrêmes de la société vampire. Celle-ci à beau se parer d'une façade de bons citoyens, elle n'en reste pas moins dangereuse pour l'humanité et sa nature prédatrice se fait sentir à chaque débordement.
La cohabitation ne se fait pas sans mal et l'incompréhension est de mise des deux cotés.
Au milieu, il y a une Sookie qui tente, autant que faire se peut, de rester en vie tout en accomplissant sa tâche. Bien sûr, toute tentative pour éviter les ennuis restera vaine et notre héroïne se rendra rapidement compte que travailler pour les vampires n'est pas une sinécure.

L'auteure a enfin pris ses marques dans ce tome et nous le sentons. L'humour « Sookiesque » commence à apparaître dans les dialogues mais aussi dans les situations les plus incongrues. Imaginer le bel et dangereux Eric en collant lycra rose est un grand moment de littérature !

Pour conclure, un roman qui rend la saga addictive et qui nous permet de pardonner à l'auteure la légèreté et les maladresses du premier opus.


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