Viral de Kathy Reichs

Viral
de Kathy Reichs

Éditions
OH ED.

Sortie en France : 18 novembre 2010 / 19 €
Sortie au Québec : novembre 2010 / 24,95 $ CAN
410 pages



Présentation éditeur

A 14 ans, Victoria Brennan, nièce de la célèbre anthropologue judiciaire Temperance Brennan, vit avec son scientifique de père sur une île isolée au large de Charleston, sur la côte de Caroline du Sud.

Quand elle n'est pas à Charleston pour suivre les cours du collège huppé qu'elle déteste, Victoria, dite Tory, est livrée à elle-même et à ses passions : la science, la mer, sa bande de trois copains, et surtout. les chiens-loups.

Car près du centre de recherches où travaille son père, une petite meute de chiens-loups vit en liberté depuis toujours. Tory est la seule à pouvoir les approcher. Elle est donc la seule à se rendre compte que le plus jeune de la meute, Cooper, a disparu. C'est en le cherchant qu'elle trouve une plaque d'identification militaire datant de la guerre du Vietnam, près d'un tas d'os. Tory n'est pas la nièce de Temperance Brennan pour rien : elle sait que ces restes sont humains. Et pourtant, à son retour avec la police, il n'y a plus rien.


Avis de Scende

L’histoire que Tory va nous raconter est des plus surprenantes. Au décès de sa mère, elle emménage avec son père, Kit, sur l’île de Morris Island, au large de Charleston. Près du centre de recherches où travaille son père, Tory Brennan a découvert une meute de chiens loups dont l’un d’eux s’est retrouvé piégé. Le sauvant, la jeune fille s’est prise d’amitié pour le chien. Ce dernier sera le premier lien avec une aventure hors du commun, qui regroupera enquêtes, virus, meurtres et de sombres secrets… Exposés à une souche expérimentale d’un virus canin, Tory, Hi, Shelton et Ben vont voir leur corps changer à jamais. Et l’enquête n’en sera que plus impressionnante !
Pour mettre au jour le meurtre d’une jeune fille à la fin des années soixante, les quatre amis vont se mettre à dos des personnes pour lesquelles leur mort ne sera pas un problème. Alors entre sauver le chiot, découvrir des ossements vieux d’une quarantaine d’années, se faire tirer dessus et enquêter, les adolescents ne verront pas tout de suite le bout de leur enquête.

Victoria Brennan, dite « Tory » est la nièce de la très célèbre anthropologue judiciaire Tempérance Brennan que beaucoup connaissent grâce à la série Bones, dont elle est l’héroïne. Comme sa tante, Tory est une férue des sciences et lorsqu’elle découvre les ossements de Katherine Heaton, la jeune fille est certaine qu’ils sont humains. Malgré son âge (14 ans), Tory est dotée d’un cerveau développé et d’un courage important qui feront d’elle le leader de son groupe d’amis. Têtue et obstinée, elle mènera son enquête jusqu’au bout et fera éclater la vérité au grand jour.
Ses trois amis présentent le même courage et la même détermination que la jeune fille et leur confiance en elle en fera des amis loyaux.

Dans le début du roman, le grand méchant est le patron de Kit, le père de Tory, qui refuse de les voir sur son île, Loggerhead Island sur laquelle se trouve le centre de recherche. Mais peu à peu, le rôle du méchant se déportera vers un inconnu que les Viraux, comme ils s’appellent, chercheront à identifier. Il est le commanditaire du meurtre de Katherine Heaton, le responsable du virus canin…

L’histoire commence par deux intrigues qui vont, peu à peu, se rejoindre et chaque élément découvert en fera une monstrueuse preuve du triste penchant de l’être humain. L’auteur nous livre là un roman différent de ses premiers ouvrages, puisque nous ne retrouvons pas Tempérance Brennan, mais sa nièce, de 14 ans. Elle cible donc un public jeune pour cette intrigue, mais les adolescents surdoués que sont nos héros vont permettre à Kathy Reichs de distiller ici et là des termes scientifiques ou encore des anecdotes en corrélation avec son travail, tout en utilisant un langage familier propre à leur génération.
Le roman se déroule à notre époque avec de nombreuses références très actuelles : allusions à Kristen Steward qui a récemment tourné Twilight, mais aussi à Bill Compton que nous retrouvons dans les romans de Charlaine Harris.

Tout au long de la lecture, je n’ai cessé d’établir théorie sur théorie quant aux indices distillés dans le roman, et j’étais encore bien loin de la vérité. Ce livre m’a si bien tenue en haleine, que je n’ai découvert qu’au bout d’un moment que j’avais bloqué ma respiration à la lecture d’un passage plein d’action. Et pour moi, c’est le signe d’un livre agréable dont l’intrigue ficelée avec brio m’a fait perdre la notion du temps.

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