Haut-Royaume, les Sept Cités
Tome 1 : Le joyau des Valoris
de Pierre Pevel
Éditions Bragelonne
Collection Fantasy
Sortie le 25 mai 2016
Format broché / 244 pages / 17,90 €
Présentation de l'éditeur :
Dans la cité corrompue de Samarande, Iryän Shaän, voleur aux yeux de drac, est engagé pour voler un précieux diadème. Il s’acquitte de sa mission mais les joyaux qui ornaient le diadème sont dérobés peu après. Pourquoi ? Par qui ? Pour se disculper, Iryän et ses complices devront le découvrir et vaincre par la ruse et le fer de nombreux adversaires : voleurs, assassins, mages et spectres.
L'avis de Lauryn :
Je me suis lancée dans cette série de Pierre Pevel plutôt confiante, vu les commentaires que j'avais pu lire sur des blogs de lecture. Malheureusement, ce premier tome de la seconde série de l'auteur consacrée au Haut-Royaume ne m'a pas du tout convaincue.
L'histoire, très classique, souffre d'un traitement précipité dans un format court (244 pages) et, du coup, je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir en profiter au maximum alors que de nombreux camps interviennent dans ce vol qui tourne mal. Car le premier tome se suffit à lui-même, l'histoire du joyau se solde à la fin de ce dernier, et il me semble qu'avec une telle quantité d'intervenants, elle aurait mérité un traitement plus approfondi pour permettre au lecteur de s'imprégner de chaque situation, mais aussi de chaque personnage. Là, tout va si vite que l'on ne profite pas de tous ces gens qui s'affrontent pour le même joyau. En voulant être concis et privilégier l'action, Pierre Pevel a malheureusement sacrifié bon nombre de descriptions qui auraient permis de donner plus de vie à son univers et à ses personnages et permettre ainsi une meilleure immersion du lecteur. J'ai trouvé cela dommage.
Autre point qui m'a chagrinée, justement : les personnages. Eux aussi souffrent du format du livre et ne sont pas très fouillés. Je n'ai pas réussi à vraiment les isoler, j'ai eu le sentiment qu'ils se ressemblaient tous, sans caractères vraiment marqués, et je pense que le fait de ne pas avoir de négation dans les dialogues ( "j'ai pas" pour "je n'ai pas") pour tous les personnages, sauf Narubio, a largement participé à cette impression. Je suppose que le ressenti sera différent pour un lecteur qui aura découvert le Haut-Royaume avec la première série de l'auteur, celle que je viens d'entamer étant un complément, en quelque sorte.
Au final, même avec un nombre de pages restreint, j'ai eu du mal à venir à bout de ce roman et j'espère vraiment que le tome 2 améliorera les choses, notamment au niveau des personnages. J'aimerais bien m'attacher un minimum à eux, ce qui n'est pas du tout le cas pour l'instant.
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