Hunger Games
Tome 3 : La révolte
de Suzanne Collins
Éditions Pocket Jeunesse
Sortie le 4 juin 2015
Format poche / 460 pages / Prix 7,70 €
Tome 3 : La révolte
de Suzanne Collins
Éditions Pocket Jeunesse
Sortie le 4 juin 2015
Format poche / 460 pages / Prix 7,70 €
Présentation de l'éditeur :
Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger
Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les
humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très
clair : Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses
amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la
colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit
redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le
prix à payer.
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L'avis de Lila :
Ce troisième volet de la saga Hunger Games se démarque légèrement
des premiers. Déjà, il n'est plus question d'Hunger Games ici, mais de
révolte, voire de révolution. Ce tome est la suite directe du second et
l'on reprend l'intrigue là où nous l'avions laissé, alors que Katniss
doit désormais endosser pour de bon le rôle du geai moqueur, ce qui ne
l'enchante pas du tout. On fait plus ample connaissance avec les
résistants et la nouvelle vie de Katniss, tout en retrouvant les
personnages que l'on connaît déjà.
Ici Katniss apparaît très différente des tomes précédents. Cela n'a rien d'illogique, et l'on peut aisément comprendre pourquoi elle sombre ainsi dans cette alternance de mélancolie et de colère. Elle a déjà beaucoup perdu, elle demeure fragilisée et même traumatisée par ce qu'elle a vécu et sa santé mentale ne tient plus qu'à un fil. Malgré tout, elle trouve la force de se battre, encore, et prend une part active dans la révolte, tant comme symbole de la lutte contre le Capitole que comme combattante sur laquelle il faut compter.
Le rythme est ici plus lent, il se passe beaucoup de choses, mais il y a tout de même quelques longueurs. Le fait que Katniss soit si souvent démoralisée, voire apathique, ajoute encore à la lenteur qui se dégage parfois du récit. Celui-ci ne manque certes pas d'actions et de rebondissements, et l'on embarque dans ce troisième volet aussi facilement que dans les précédents, mais il faut reconnaître qu'on pourrait couper des pages entières sans rien perdre à l'intrigue.
Le récit apparaît plus sombre, avec une Katniss qui oscille entre abattement et détermination, et qui se laisse souvent portée par les événements. Elle déprime et on déprime avec elle, ce qui freine parfois la lecture. Elle se montre également plus dure et froide, on la perd parfois dans des décisions (qui paraîtront nécessaires ou pas selon la sensibilité de chacun) qui peuvent laisser perplexe par leur cynisme. Les défauts de Katniss, faute de meilleur terme, prennent le pas sur ses qualités, mais il faut reconnaître que depuis le début, l'auteur avait semé les graines du cynisme, de la froideur et de l'égoïsme dans son personnage. Les épreuves vécues ont fait le reste, obligeant Katniss à s'endurcir, quitte à perdre en empathie.
L'histoire garde sa cohérence et sa force, elle marque durablement les esprits et c'est avec regret que l'on quitte Katniss définitivement. L'auteur offre une vraie conclusion à la saga, ne laissant aucune question irrésolue. La fin est logique, mais la tristesse et le manque d'espoir qui se dégagent des dernières pages ternissent un peu l'ensemble malgré tout. Peu importe, Hunger Games reste une saga d'une qualité exceptionnelle qui offre des moments de lecture inoubliables.
Ici Katniss apparaît très différente des tomes précédents. Cela n'a rien d'illogique, et l'on peut aisément comprendre pourquoi elle sombre ainsi dans cette alternance de mélancolie et de colère. Elle a déjà beaucoup perdu, elle demeure fragilisée et même traumatisée par ce qu'elle a vécu et sa santé mentale ne tient plus qu'à un fil. Malgré tout, elle trouve la force de se battre, encore, et prend une part active dans la révolte, tant comme symbole de la lutte contre le Capitole que comme combattante sur laquelle il faut compter.
Le rythme est ici plus lent, il se passe beaucoup de choses, mais il y a tout de même quelques longueurs. Le fait que Katniss soit si souvent démoralisée, voire apathique, ajoute encore à la lenteur qui se dégage parfois du récit. Celui-ci ne manque certes pas d'actions et de rebondissements, et l'on embarque dans ce troisième volet aussi facilement que dans les précédents, mais il faut reconnaître qu'on pourrait couper des pages entières sans rien perdre à l'intrigue.
Le récit apparaît plus sombre, avec une Katniss qui oscille entre abattement et détermination, et qui se laisse souvent portée par les événements. Elle déprime et on déprime avec elle, ce qui freine parfois la lecture. Elle se montre également plus dure et froide, on la perd parfois dans des décisions (qui paraîtront nécessaires ou pas selon la sensibilité de chacun) qui peuvent laisser perplexe par leur cynisme. Les défauts de Katniss, faute de meilleur terme, prennent le pas sur ses qualités, mais il faut reconnaître que depuis le début, l'auteur avait semé les graines du cynisme, de la froideur et de l'égoïsme dans son personnage. Les épreuves vécues ont fait le reste, obligeant Katniss à s'endurcir, quitte à perdre en empathie.
L'histoire garde sa cohérence et sa force, elle marque durablement les esprits et c'est avec regret que l'on quitte Katniss définitivement. L'auteur offre une vraie conclusion à la saga, ne laissant aucune question irrésolue. La fin est logique, mais la tristesse et le manque d'espoir qui se dégagent des dernières pages ternissent un peu l'ensemble malgré tout. Peu importe, Hunger Games reste une saga d'une qualité exceptionnelle qui offre des moments de lecture inoubliables.
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