Fièvre de lune de Karen Marie Moning

Fièvre de lune
de Karen Marie Moning

Éditions J'ai lu
Collection Grand Format

Sortie le 11 juin 2014
Relié / 144 Pages / 14,95 €


Présentation de l'éditeur :

MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d'un assassinat aussi cruel qu'inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l'Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.


Avis de Jm-les-livres :

Ce comics nous offre un court épisode situé au milieu de la saga. Ici, une créature unseelie laisse derrière elle des victimes à qui il manque une partie du visage. Quand Danny devient l'une d'entre elle, Mac se lance à la poursuite du monstre pour sauver sa sœur de cœur.

En soi, Fièvre de lune n'apporte rien de plus à l'intrigue développée par l'auteur dans toute sa saga. Ce livre est plus un objet pour les fans qu'un élément indispensable. Cependant il n'est pas inutile. Premièrement, il nous permet de visualiser certains personnages ou certains objets de manière plus claire. Ce point est vrai pour les créatures unseelie, comme les femmes grises, que je n'imaginais pas du tout comme ça, mais également pour l'épée de Danny, qui ressemble plus à un sabre laser qu'à une épée. Deuxièmement, parmi les personnages qu'on aimerait voir en dessin il y a Mac, Barrons, Danny et la bande à Ryodan. Quand on connaît les goûts de l'auteur, on se doute bien qu'ils ne ressemblent pas à l'image qu'on pourrait avoir d'eux. Les hommes ressemblent un peu à des culturistes et si on croisait Mac dans la rue, je pense que beaucoup d'entre nous envierait son physique (sauf peut-être sa poitrine) de poupée. Cependant, malgré les traits très marqués donnés aux personnages, on retrouve quand même un peu de ce qu'on a imaginé d'eux. Après tout, ils ont toujours leur propre caractère. Par contre, un personnage que je ne voyais pas du tout comme ça, c'est Danny : elle ressemble un peu trop à une femme par rapport à son âge. Mais le problème de ce genre d'exercice est que tout le monde ne va pas y trouver son compte.
Enfin, le dernier point est que, grâce à ce comics, on retrouve un peu de l'univers de Fièvre : les rues de Dublin, la pénombre et les dangers qui l'habitent, la terreur chez certaines personnes, la luxure chez d'autres. Tout y est. La deuxième partie où l'auteur nous présente certaines de ses notes nous rappelle une chose importante : Karen Marie Moning est une auteure brillante et géniale. En quelques phrases, elle nous repose l'univers, les personnages et pourquoi cette série est la meilleure sans autre égale. Elle nous redonne la philosophie et la vision sur la vie de chaque personnage. Avec quelques mots on retrouve Barrons, Mac, V'Lane et les expressions qui les définissent si bien. Un petit bonheur.

Ce comics n'est pas indispensable, mais il nous permet de nous replonger (juste les doigts de pied) dans la vie de Mac, Barrons et tous les autres le temps d'une heure et surtout, nous rend moins longue l'attente du prochain tome. À vous de voir à quel point vous êtes dépendant de la série Fièvre. Moi, je ne résiste pas !

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