Les Chroniques de l'Imaginarium Geographica, Tome 1 : L'archipel des rêves de James A. Owen


Les Chroniques de l'Imaginarium Geographica
Tome 1 : L'archipel des rêves
de James A. Owen

 Éditions Bayard
Collection Jeunesse

Sortie le 17 mai 2010
Format broché / 328 pages / Prix 14,90 €


Présentation de l'éditeur :
1917. C'est la guerre. Par une nuit pluvieuse, trois jeunes gens, Charles, Jack et John, sont convoqués par la police londonienne, suite à un crime inexplicable : on a tenté de dérober à la victime, un vieil érudit avec qui ils étaient en relation, l'Imaginarium Geographica. John apprend par un curieux bonhomme, Bert, qu'il est désormais le Conservateur de cet atlas des Terres mythiques et légendaires, ce qui n'est pas sans danger... Poursuivis par de terrifiantes créatures, mi-hommes mi-bêtes, les quatre compagnons prennent la fuite à bord du Dragon Indigo, dont la fille de Bert est le capitaine. Ils font voile vers l'Archipel des Rêves, le royaume de l'imaginaire, désormais en péril : un sinistre personnage, le Roi Hiver, conquiert peu à peu les îles qui le composent, les effaçant une à une de l'atlas. Seul le Conservateur peut lui faire obstacle en asseyant sur le trône un descendant du roi Arthur...

Avis de Biscotte :
Première pensée après avoir refermé ce livre : c'est un bon roman de fantasy... mais est-ce vraiment pour les 12 ans et plus ? Explication !

Nous sommes en 1917 à Londres et la guerre fait des ravages. Dès les premières pages, nous nous retrouvons avec 3 personnages qui ne se connaissent pas, mais qui vont devoir faire équipe car ils sont les Conservateurs de l'Imaginarium Geographica.
Comme dit dans le résumé, l'Imaginarium Geographica est en fait un atlas qui contient toutes les cartes du royaume de l'imaginaire qui se nomme L’Archipel des Rêves. Dans ce monde, nous pouvons rencontrer des personnages tels que le Capitaine Nemo (et le Nautilus), les sœurs Morganes (qui prédisent l'avenir) ou le roi Arthur.

La lecture est fluide, même si les nombreux sauts de paragraphe nous font l'effet de plusieurs petits bouts de scènes mis ensemble et non d'une histoire en continue. Les descriptions sont très bien. Elles sont simples, claires et efficaces car elles nous poussent à aller chercher un peu plus loin dans notre imagination. Les personnages sont très travaillés et ont vraiment une personnalité marquée.

L'histoire est très intéressante, il y a des idées excellentes. . Malheureusement les références que l'on peut trouver tout au long du livre ne sont pas adaptées au public visé. Quasiment dès le début du livre l'un des personnages emmène les autres dans un club qui se trouve au 221B Baker Street... ça ne vous rappelle rien ? Même si vous ne voyez pas, ça doit vous dire quelque chose. En effet c'est l'adresse de Sherlock Holmes. Nous avons aussi des références à 20 000 lieux sous les mers ou encore aux personnages des œuvres de Dickens. Pour un jeune de 12 ou même 15 ans, il sera difficile de comprendre toutes ces références. C'est vraiment dommage que le public visé soit si jeune car ça aurait pu être un très bon roman de fantasy adulte ou jeune adulte, mais l'écriture est trop simpliste pour que ce soit le cas.

Si j'en ai l'occasion, je lirai sans doute les tomes suivants, bien que le premier tome se suffise à lui-même.

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