Un amour sous emprise : Le jeu destructeur d'un manipulateur
de
Sarah Mostrel
Éditions Guy Trédaniel éditeur
Sortie le 9 décembre 2016
Format broché / 275 pages / Prix 18,00 €
Présentation de l'éditeur :
Elle est jeune, fragile, idéaliste. Quand elle
rencontre Jacques, de vingt ans son aîné, Sophie, 23 ans, s'empresse
d'expérimenter ce grand amour qu'elle a toujours attendu. L'homme est
séduisant, volubile, brillant, il la subjugue. Elle ne détecte pas le
piège que le don Juan va lui tendre. Sous l'emprise du charmeur qui joue
avec l'absence et le silence entre d'intenses déclarations, Sophie perd
ses repères. Elle se plaint des frustrations de l'amour non consommé,
le prédateur se dérobe à ses avances. Elle lui demande d'être clair, le
maître de l'illusion entretient l'ambiguïté. Ignorant la stratégie du
manipulateur faussement extraverti, Sophie tombe dans les excès.
Parviendra-t-elle à éviter le pire ? Ce roman décrit le mécanisme d'une
manipulation intensément dangereuse, un jeu dans lequel on entre sans le
savoir. Il dénonce une maladie du siècle encore mal connue : la
perversion narcissique. Le pervers narcissique a cette particularité
d'installer une forte dépendance en sa conquête et de faire de sa
victime une marionnette dont il actionne allègrement les fils. Ce
phénomène touche aujourd'hui un couple sur cinq.
L'avis d'Elaura :
C'est l'histoire de Sophie. Sophie est une jeune femme de 23 ans, qui espère le grand amour, comme beaucoup de jeunes femmes de 23 ans. Elle rencontre Jacques, de 20 ans son aîné. Il est charmant, talentueux et poète à ses heures. Il lui promet l'amour, le vrai, celui qui ravage tout sur son passage. Il la met sur un piédestal, sur l'autel sacré de la pureté. Elle y croit, s'accroche, espère, attend les textos, les rendez-vous toujours trop prudes. Mais Jacques ne donne jamais totalement. En fait, il ne donne jamais rien, mais prend tout. Jacques est un pervers narcissique et tentera de détruire Sophie, comme il en a détruit tant d'autres avant elle.
Voilà un roman épistolaire comme on en fait peu. Cette forme narrative particulière nous permet, nous, lecteurs, d'être témoin silencieux du drame qui se joue. Les échanges entre Sophie et Jacques sont toujours intenses et mettent nos nerfs à rude épreuve tant l'empathie que nous développons pour l’héroïne est grande. Sarah Mostrel nous plonge, sans pathos et avec brutalité, dans le monde pervers et écœurant du manipulateur. Nous avons mal, nous sommes troublés et nous réalisons soudain que les hommes tels que Jacques sont réellement dangereux et plus nombreux qu'on ne le pense.
Un livre qui est loin de nous laisser indifférent.
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