40 jours de nuit


40 jours de nuit
de Michelle Paver

Editions Black Moon

Sortie le 26 septembre 2012
Format Broché / 288 pages / 16,90 €


Présentation de l'éditeur

Janvier 1937. Jack Millet vit dans la solitude. Il est pauvre.
Son unique espoir : participer à une expédition scientifique. Destination : le pôle Nord.
Jack embarque avec quatre hommes et huit chiens sous le soleil de minuit. Rien ne se déroule comme prévu. Une malédiction semble s'être abattue sur les chercheurs. Un à un, les compagnons de Jack sont contraints d'abandonner la mission. Maintenant, Jack est seul. Une angoisse sourde s'empare de lui. Bientôt, une nuit sans fin engloutira le campement. Bientôt, les glaces se refermeront. Bientôt, Jack sera pris au piège. Il faut prendre une décision. Rejoindre les autres. Ou bien rester, et affronter cette chose qui rode dans les ténèbres. Mais Jack a-t-il vraiment le choix ?

Avis de Chani

En 1937, Jack, qui vit en marge de la société, est contacté pour participer à une expédition scientifique en Arctique. Bien que mal à l’aise au départ avec ses futurs compagnons de voyage, Jack finit par accepter et embarque pour Gruhuken. Durant le voyage, il se rend compte que l’évocation de ce simple lieu effraye le capitaine du bateau qui les y conduit. Et, sur place, il va rapidement voir et entendre des « choses », une menace sans nom qui va s’accentuer quand il sera seul après le rapatriement sanitaire de ses compagnons.

La force de ce livre, c’est ce huis clos angoissant où, seul face à lui-même, Jack laisse sa paranoïa prendre le dessus. La terreur qui le gagne peu à peu déteint sur le lecteur qui se laisse engluer dans cette ambiance étouffante au fil des pages. Quelle est la vérité ? Quelle est la part d’imagination due aux conditions extrêmes que subit le jeune homme ?
40 jours de nuit est un de ces livres qui capture le lecteur et lui fait vivre l’histoire, le mettant dans la peau du personnage. L’auteur déploie un large éventail d’émotions, et joue parfaitement sur l’ambiguïté entre fantastique et paranoïa, fantasme et réalité. La narration sous forme de journal intime accroît encore la proximité du lecteur avec Jack, et l’écriture de Michelle Paver fait prendre corps au décor, avec des descriptions d’une extrême justesse.

Si vous n’avez pas trop peur du noir et de la solitude, venez donc vous immerger dans 40 jours de nuit, vous ne regretterez pas le voyage…

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