La curiosité est un pêché mortel d'Ann Granger



Lizzie Martin 
Tome 2 : La curiosité est un péché mortel
d'Ann Granger

Éditions 10/18

Sortie le 22 mai 2014
Format broché / 360 pages / 7,50 €


Présentation de l'éditeur :

En 1864, Lizzie Martin se rend à New Forest pour servir de dame de compagnie à la jeune Lucy Craven, endeuillée par la mort de son nourrisson. Mais pourquoi cette dernière ne cesse-t-elle de clamer que le bébé lui a été volé ? Pour sa famille, il est clair que Lucy a perdu la raison. Des suspicions bientôt accrues lorsqu'un homme est retrouvé assassiné, la jeune femme couverte de sang à ses côtés. Afin de démêler cette affaire, Lizzie aura bien besoin de toute l'aide de son ami de Scotland Yard, le bel inspecteur Benjamin Ross...


Avis de Lauryn :


Ce tome fait la part belle à Lizzie, qui a trouvé un nouveau travail de dame de compagnie. Malheureusement pour elle, la situation est compliquée et elle a du mal à se faire accepter au sein de la demeure de la jeune Lucy, réputée folle. Quand un homme est assassiné dans le parc de la propriété, elle demande aussitôt l'aide de Benjamin, qui ne sera pas davantage le bienvenu.

Comme à son habitude, Ann Granger plante un décor précis, bien documenté et à l'ambiance si réaliste que le lecteur se retrouve facilement plongé dans l'Angleterre victorienne. C'est un régal, et la construction de l'intrigue repose beaucoup sur cet environnement singulier. Faite de secrets et de non-dits, elle est ciselée avec un soin chirurgical qui donne envie de tourner chaque page avec plus d'avidité à chaque fois. Tout est minutie, et il faut presque de la patience pour ne pas céder à la tentation de bondir de quelques pages, histoire de se rapprocher de la résolution finale.

Tout comme le décor, les personnages de l'auteure sont étudiés avec soin, avec un caractère qui dénote parfois avec notre siècle, mais s'accorde parfaitement avec celui de l'histoire. Ils participent pleinement à rendre l'intrigue passionnante, et, par leur profondeur, provoquent aussitôt des réactions chez le lecteur : sympathie, dégoût, tolérance... aucun ne laisse indifférent, et c'est aussi cela qui rendent les ouvrages d'Ann Granger si attrayants.

Le style est toujours aussi efficace, même si j'ai parfois regretté quelques longueurs, et il sert à merveille cette ambiance victorienne si chère à l'auteure. Cela m'a définitivement convaincue de poursuivre la lecture de cette série.

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