Hades et Persephone, Tome 1 : A touch of Darkness de Scarlett St. Clair



Hades et Persephone,
 Tome 1 : A touch of Darkness
de Scarlett St. Clair

Éditions Hugo Roman

Sortie le 5 mai 2022
Format broché / 429 pages / 18 €


Présentation de l'éditeur :

Perséphone n'est la déesse du printemps qu'en titre. Depuis qu'elle est toute petite, les fleurs se ratatinent à son contact. Après s' être installée à New Athens, elle espérait mener une vie discrète, dans la peau d'une journaliste mortelle. Tout change lorsqu'elle s'assied dans une boîte de nuit clandestine pour jouer une partie de cartes avec un étranger hypnotique et mystérieux.

Hadès, le dieu des morts, a bâti un empire du jeu dans le monde des mortels et ses paris favoris sont réputés impossibles. Mais rien ne l'a jamais intrigué autant que la déesse qui lui offre une aubaine laquelle il ne peut résister. Après sa rencontre avec Hadès, Perséphone se retrouve liée par un contrat avec le Dieu des morts, et ses conditions sont impossibles : Perséphone doit créer la vie dans le monde souterrain ou perdre sa liberté à jamais. Le pari ne se limite cependant pas à exposer l'échec de Perséphone en tant que déesse. Alors qu'elle s'efforce de semer les graines de sa liberté, son amour pour le Dieu des ténèbres grandit - un amour à la fois envoutant et interdit.

L'avis d'Elaura :

Cela faisait un moment que je voulais lire ce premier tome, vu la hype dont il bénéficiait sur les réseaux sociaux. Étant une grande fan de mythologie et une lectrice de romance, l’univers avait de quoi me faire saliver, même si le new adult n’est pas franchement ma tasse de thé.

Je n’avais donc aucune attente particulière en commençant ma lecture et j’en ressors avec un avis plutôt mitigé. Si l’univers construit par l’autrice est plutôt intéressant et sa plume assez fluide, j’avoue avoir un gros problème avec ses personnages. Et le plus gros point noir est, je le crie bien fort : Persephone.

Si l’héroïne avait été atteinte de bipolarité, j’aurais eu beaucoup de compassion pour elle, main sur le cœur, etc. Mais non, Persephone est juste une jeune femme caractérielle et pénible, dont les changements d’humeur constants et les réactions totalement immatures lui confèrent le charisme d’un bulot (avec tout le respect que je leur dois, aux bulots, paix et amour sur eux).

J’avoue avoir eu envie de la taper très régulièrement, surtout lors de ses échanges avec Hadès, quelque peu surréalistes tant c’était peu crédible. En gros, elle est chiante, mais dans le mauvais sens du terme. Il serait peut-être temps que les autrices de romance new adult comprennent qu’être forte et indépendante ne veut pas dire immature et tête à claques.

Quant à Hadès, si le début était prometteur, puisqu’il paraissait ténébreux, charismatique et sans pitié, j’ai rapidement déchanté. Il s’avère être un dieu tout gentil, plein de compassion et qui se met quasiment à genoux devant Persephone. On parle du souverain des Enfers, l’impitoyable gardien des morts. Tout va bien. Je ne dis pas que, par amour, il ne peut pas être doux et conciliant, je dis juste qu’il n’en devient pas une carpette pour autant.

Bref, vous l’aurez compris, je suis extrêmement partagée sur cette lecture et je ne suis vraiment pas certaine de lire la suite.


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