Tokyo, la nuit de Nick Bradley



Tokyo, la nuit
de Nick Bradley

Éditions Belfond

Sortie le 3 juin 2021
Format broché / 320 pages / 21 €



Présentation de l'éditeur :

De Tokyo, on connaît les cerisiers en fleur, les maisons traditionnelles aux toits de tuiles et aux portes coulissantes, le quartier branché de Shibuya avec ses néons et ses boutiques de vêtements.

Mais la nuit, dans les ruelles sombres de la ville, vagabonde une chatte aux yeux verts, attentive à tous ceux que le destin a conduits dans ces quartiers abandonnés, à la marge de la cité titanesque. Là, elle croise la route de Kentaro, un tatoueur de yakuzas, et de Naomi, sa mystérieuse cliente dont le tatouage semble prendre vie ; d'Ichiro, une star déchue qui vit en ermite dans un hôtel désaffecté ; de Makoto, un jeune salaryman qui subit son existence sans jamais trouver l'amour ; mais aussi du détective Ishikawa, qui gagne sa vie en photographiant des liaisons adultères ; ou encore de Mari et George, un couple mixte et dysfonctionnel qui ne parvient pas à se séparer...

Des vies solitaires, secrètes, apparemment déconnectées les unes des autres, et qui, à mesure des déambulations nocturnes de cette chatte énigmatique, voient se tisser entre elles un imperceptible lien...

Hommage à la vie tokyoïte et à ses ambiances oniriques, un premier roman vif et tendre, à l'atmosphère follement murakamienne.

Avis de Idrilhirith :


J’ai acheté ce livre pour sa couverture que je trouve magnifique. J’ai vaguement lu le résumé et je me suis dit “oh ça change”. On suit des instants de vie, on rencontre des personnages différents, qui sont tous liés d’une façon ou d’une autre, notamment par le fait qu’ils croisent tous la route du même chat. Il y a un petit côté fantastique, on se demande si c’est réel ou pas. Tout au long du livre, par petites touches, il se passe parfois des choses irréelles, comme un chat tatoué qui se déplace dans un tatouage, on flirte avec cette limite. A-t-elle été franchie ? Je ne saurais pas vous le dire.

On rencontre beaucoup de personnages, peut-être trop parce qu’à un moment donné j’ai été perdue. Je ne savais plus qui était qui et qu’est-ce qui reliait ce personnage à un autre ou aux autres. Toutefois, ce roman étant le premier d’un jeune auteur, l’essai est confirmé pour moi. Le livre se lit vite et bien. On entre dans Tokyo et on la visite de nuit (je sais c’est le titre) avec le chat calicot, les tokyoïtes et la ville qui est un personnage en elle-même.

Petit bémol, l’histoire est censée se passer peu de temps avant les JO de Tokyo de 2020, or ils ont été repoussés en 2021. Je sais, ce n’est pas la faute de l’auteur, il ne pouvait pas prévoir la pandémie et le report des Jeux Olympiques, mais c’est ballot quand même. Et cela m’a fait tiquer pendant ma lecture, ce qui ne sera peut-être pas le cas d’un autre lecteur.

C’est un premier roman, et on ne retrouve pas certaines failles qui pourraient être attendues. Le style est clair, affirmé. L’histoire est originale, inventive, elle tient la route même si je me suis perdue avant la fin. A la fin de ma lecture, j’ai eu envie de partir visiter le Japon et/ou adopter un chat, mais l’histoire ne marquera pas forcément mon esprit.

Ce livre est une bonne découverte et je lirai probablement les autres livres, s’il y en a, de cet auteur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Webzine