La chronique des Bridgerton, Tome 3 : Benedict de Julia Quinn



La chronique des Bridgerton
Tome 3 : Benedict

de Julia Quinn

Éditions J'ai lu

Réédition le 2 mars 2016
Format poche / 448 pages / 7,40 €


Présentation de l'éditeur :

Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du bal masqué organisé par les Bridgerton, Benedict, le cadet de la famille, en compagnie d'une ravissante inconnue. Mais à minuit, la belle s'est enfuie. Depuis, il a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s'être évaporée. Qui pourrait se douter que sous le masque de soie noire se cachait Sophie Beckett, fille illégitime du comte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l'office ? Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses habits de domestique ?


L'avis de Becca :

En refermant ce troisième tome de La chronique des Bridgerton, on peut se demander si l’autrice ne serait pas fan du conte de Cendrillon. Comme dans Cendrillon, l’héroïne, Sophie, est affublée d’une terrible belle-mère et de ses deux filles. Comme dans Cendrillon, Sophie se rend à un bal alors qu’elle n’est pas invitée et rencontre le prince charmant (ou l’un d’entre eux). Comme dans Cendrillon, elle passe un moment avec lui avant de disparaître à minuit. C’est ici que s’arrêtent les similitudes puisque l’auttice va faire suivre une autre trajectoire à ses personnages, trajectoire qui va les séparer pendant deux ans avant de les faire se recroiser.

J’ai bien aimé ma (re)lecture de ce nouveau tome au pays des Bridgerton, même si ce n’est pas mon préféré. J’ai retrouvé tous les éléments qui m’avaient plu dans les livres précédents : l’amour, l’humour, les réparties cinglantes et cette famille si unie et envahissante. Si on peut dire une chose, c’est que l’on ne s’ennuie pas chez les Bridgerton.
Le couple est attachant et les échanges fusent entre eux. On pourrait reprocher à l'autrice de faire vivre trop de malheur à Sophie, mais cela nous permet aussi de ne pas nous ennuyer. Face à Sophie, le personnage de Bénédicte semble quand même un peu fade, ou trop parfait. Il est beau, riche, gentil, il a du talent, mais il est aussi très directif avec Sophie. J'ai un peu moins apprécié son attitude vis-à-vis d'elle à la fin du livre. Julia Quinn nous montre une fois encore que même si un personnage à tout pour être heureux, cela peut ne pas suffire à faire de lui une personne heureuse.

Au final, ce troisième tome est différent des deux premiers, mais on retrouve ce qui nous plaît chez Julia Quinn : son humour et son style inimitable. De quoi donner envie de poursuivre la lecture de la saga des Bridgerton. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Webzine