La dernière traversée
de Caroline Pignat
Éditions Charleston
Sortie le 9 janvier 2018
Format poche / 400 pages / 8,90 €
Présentation de l'éditeur :
Bannie de la résidence familiale en Angleterre, Ellie est embauchée pour travailler à bord de l'Empress of Ireland. Elle est tout de suite attirée par Jim, un jeune homme mystérieux qui travaille comme souffleur dans les fournaises du paquebot. Après un magnifique moment à Québec, la nuit de l'horreur. Les cris, les corps, les eaux si froides... Elle tente de se dire que Jim a survécu au terrible naufrage, mais le nombre de morts ne cesse de croître.
Alors lorsque Wyatt Steele, journaliste au New York Times, lui demande de raconter son histoire, Ellie commence par refuser. Mais lorsqu'il lui montre le journal de Jim, retrouvé parmi les débris du paquebot, la jeune femme saute sur l'occasion. Elle veut en savoir davantage sur l'homme dont elle est tombée amoureuse.
Le deal est clair : en échange de son témoignage, Steele lui donnera les pages du journal, une par une...
Avis de Cassiopée :
Il y a 5 ans, j'ai eu la chance de pouvoir visiter le Canada et notamment le musée de la civilisation à Ottawa. Au cours de ma visite, je suis allée voir une exposition temporaire qui m'a énormément marquée. Cette exposition parlait de L'Empress of Ireland et de la tragédie qui fit plus de 1000 morts sur les 1400 personnes à bord. Le bateau a sombré en 14 minutes...
C'est une tragédie qui s'est perdue dans l'histoire, et à cause de l'histoire, puisque 10 semaines après le drame, la Première Guerre mondiale a été déclarée, faisant ainsi disparaître ce naufrage des mémoires collectives.
Mais, heureusement, des expositions et des romans comme celui-ci permettent de rappeler ce qu'il s'est passé au début du siècle, seulement 2 ans après la tragédie du Titanic.
L'auteur raconte l'histoire d'Ellie, jeune fille de bonne famille qui, suite à différentes circonstances, se retrouve femme de chambre sur l'Empress of Ireland. Elle est accompagnée de la femme de chambre de sa grande-tante, Meg. Bien vite une amitié va naître entre les deux jeunes filles.
Sur ce bateau, Ellie va découvrir le travail, mais aussi l'amitié et l'amour. Elle va grandir et apprendre à être indépendante et forte.
Nous débutons l'histoire après le naufrage, c'est la trame principale, et avec Ellie nous nous replongeons dans le passé pour découvrir ce qu'il s'est passé. Nous alternons entre les chapitres où Ellie raconte son histoire et essaie d'accepter sa condition de survivante et les chapitres sur le bateau et les événements qui ont mené à l'accident.
Le naufrage en soi ne prend pas beaucoup de pages (en même temps, en 14 minutes, il ne peut pas se passer beaucoup de choses...). Mais l'auteur a eu à cœur de nous glisser de nombreuses informations sur l'Empress, sur son fonctionnement, sur la sécurité à bord, sur les passagers, sur les survivants. Bien que ce soit romancé, on en apprend beaucoup sur l'histoire de ce bateau.
L'intrigue autour des personnages permet d'avoir un roman divertissant et de presque 400 pages. Toutefois, les trames sont un peu grossières. On voit venir de loin le passé de chacun des protagonistes et ce dont il en retourne. C'est un peu dommage que l'auteur donne autant d'indices, on perd de la surprise. Cependant, cela reste quand même agréable à lire et on passe un bon moment.
L'auteur travaille bien sur l'impact du drame sur les survivants et sur leur culpabilité d'être toujours en vie. Un point qui n'est pas toujours bien abordé. On parle souvent du drame mais pas de comment les gens peuvent se reconstruire ensuite.
À la fin de l'ouvrage, l'auteur a mis des notes sur l'Empress, sur la part de vérité et sur le romancé. Elle rend hommage aux personnes ayant vraiment existé et qui sont citées dans le roman. Elle donne plusieurs anecdotes. On voit qu'elle s'est très bien documentée sur le sujet et ce roman lui a permis de rendre hommage à toutes ces personnes et à ce qu'on se souvienne d'elles.
Bien que fort convenu, c'est un roman très intéressant pour en apprendre plus sur ce grand drame maritime canadien, un drame bouleversant qui n'a laissé aucune chance aux passagers du bateau.
Alors lorsque Wyatt Steele, journaliste au New York Times, lui demande de raconter son histoire, Ellie commence par refuser. Mais lorsqu'il lui montre le journal de Jim, retrouvé parmi les débris du paquebot, la jeune femme saute sur l'occasion. Elle veut en savoir davantage sur l'homme dont elle est tombée amoureuse.
Le deal est clair : en échange de son témoignage, Steele lui donnera les pages du journal, une par une...
Avis de Cassiopée :
Il y a 5 ans, j'ai eu la chance de pouvoir visiter le Canada et notamment le musée de la civilisation à Ottawa. Au cours de ma visite, je suis allée voir une exposition temporaire qui m'a énormément marquée. Cette exposition parlait de L'Empress of Ireland et de la tragédie qui fit plus de 1000 morts sur les 1400 personnes à bord. Le bateau a sombré en 14 minutes...
C'est une tragédie qui s'est perdue dans l'histoire, et à cause de l'histoire, puisque 10 semaines après le drame, la Première Guerre mondiale a été déclarée, faisant ainsi disparaître ce naufrage des mémoires collectives.
Mais, heureusement, des expositions et des romans comme celui-ci permettent de rappeler ce qu'il s'est passé au début du siècle, seulement 2 ans après la tragédie du Titanic.
L'auteur raconte l'histoire d'Ellie, jeune fille de bonne famille qui, suite à différentes circonstances, se retrouve femme de chambre sur l'Empress of Ireland. Elle est accompagnée de la femme de chambre de sa grande-tante, Meg. Bien vite une amitié va naître entre les deux jeunes filles.
Sur ce bateau, Ellie va découvrir le travail, mais aussi l'amitié et l'amour. Elle va grandir et apprendre à être indépendante et forte.
Nous débutons l'histoire après le naufrage, c'est la trame principale, et avec Ellie nous nous replongeons dans le passé pour découvrir ce qu'il s'est passé. Nous alternons entre les chapitres où Ellie raconte son histoire et essaie d'accepter sa condition de survivante et les chapitres sur le bateau et les événements qui ont mené à l'accident.
Le naufrage en soi ne prend pas beaucoup de pages (en même temps, en 14 minutes, il ne peut pas se passer beaucoup de choses...). Mais l'auteur a eu à cœur de nous glisser de nombreuses informations sur l'Empress, sur son fonctionnement, sur la sécurité à bord, sur les passagers, sur les survivants. Bien que ce soit romancé, on en apprend beaucoup sur l'histoire de ce bateau.
L'intrigue autour des personnages permet d'avoir un roman divertissant et de presque 400 pages. Toutefois, les trames sont un peu grossières. On voit venir de loin le passé de chacun des protagonistes et ce dont il en retourne. C'est un peu dommage que l'auteur donne autant d'indices, on perd de la surprise. Cependant, cela reste quand même agréable à lire et on passe un bon moment.
L'auteur travaille bien sur l'impact du drame sur les survivants et sur leur culpabilité d'être toujours en vie. Un point qui n'est pas toujours bien abordé. On parle souvent du drame mais pas de comment les gens peuvent se reconstruire ensuite.
À la fin de l'ouvrage, l'auteur a mis des notes sur l'Empress, sur la part de vérité et sur le romancé. Elle rend hommage aux personnes ayant vraiment existé et qui sont citées dans le roman. Elle donne plusieurs anecdotes. On voit qu'elle s'est très bien documentée sur le sujet et ce roman lui a permis de rendre hommage à toutes ces personnes et à ce qu'on se souvienne d'elles.
Bien que fort convenu, c'est un roman très intéressant pour en apprendre plus sur ce grand drame maritime canadien, un drame bouleversant qui n'a laissé aucune chance aux passagers du bateau.
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