Changer l'eau des fleurs de Valérie Perrin



Changer l'eau des fleurs
de Valérie Perrin

Éditions Le Livre de Poche

Sortie le 24 avril 2019
Format poche / 672 pages / Prix 8,90 €



Présentation de l'éditeur :

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?

Après le succès des Oubliés du dimanche, un nouvel hymne au merveilleux des choses simples.


L'avis de Vi : 

Changer l’eau des fleurs avait fait pas mal parler de lui à sa sortie - et encore aujourd’hui. On m’en a dit beaucoup de bien et les chroniques donnaient envie. Le souci avec ce genre de livre, c’est que j’ai toujours peur d’en attendre trop et d’être déçue au final. Heureusement, ça n’a pas été le cas. 

Valérie Perrin, que je découvre pour la première fois avec ce titre, m’a transportée dans ce roman où plusieurs vies sont liées, de différentes façons mais avec une intensité qui nous submerge. C’est le mot : j’ai été submergée par toutes les émotions que l’auteure parvient à transmettre. Peine, révolte, émerveillement, doute, espoir, dégoût, soulagement, tendresse, douleur… 

Violette, qu’on découvre à travers les pages, est une héroïne fascinante et il est impossible de rester de marbre face à sa force de caractère. Elle est rayonnante sous ses airs distants, "l’été sous l’hiver" pour reprendre une citation du livre.

Disons, pour éviter de trop en dévoiler, que la force de ce roman qui traite, en grande partie de la mort, est de parvenir à faire ressortir la puissance de la vie malgré cette fatalité.

La mort est partout, dans le cimetière qui est devenu le havre de paix de Violette, dans le cœur des gens qu’elle accueille chez elle, dans son passé, dans son présent, dans les histoires qu’on lui raconte ; certaines poignantes, d’autres empreintes d’injustice, quelques-unes arrivent même à être drôles.

Comment l’auteure a-t-elle réussi à apporter du bien-être au lecteur tout en abordant des thèmes aussi difficiles ? C’est un mystère. C’est son super-pouvoir. Car en refermant ce roman, je me suis sentie bien, comme soudain consciente de ce que la vie a de meilleur. C’est très bien mené, je ne peux qu’applaudir.

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