Sauvages Tome 2 : La cité des loups de Maria Vale



Sauvages, 
Tome 2 : La Cité des loups
de Maria Vale

Éditions Milady

Sortie le 19 juin 2019
Format broché / 336 pages / 22 €


Présentation de l'éditeur :

Une humaine peut-elle ouvrir son coeur à la nature sauvage ? Elijah Sorensson jouit de tous les attributs du succès : costumes taillés sur mesure, luxueux appartement new-yorkais, l'attention de femmes superbes... Pourtant il n'a que mépris pour cette vie d'humain qui lui a été imposée. Il est l'alpha de sa génération au sein de la meute du Grand Nord, et le loup qui l'habite s'apprête à se rebeller. Au cœur de ce monde d'artifices et de faux-semblants, Thea Villalobos est la seule à percevoir un homme au cœur habité de passions puissantes qui étouffe peu à peu sous le masque qu'il arbore. Mais même pour un esprit aussi libre et indépendant que le sien, il est dangereux d'aimer une âme aussi terrible et sauvage qu'un loup...


L'avis de Jm-les-Livres : 

Après la découverte du premier tome, c’est avec plaisir et impatience que j’ai ouvert ce nouveau livre de Maria Vale. La cité des loups dévoile un peu plus l’univers imaginé par l’auteure en mettant en avant le personnage d’Elijah Sorensson, l’Alpha du 9ème échelon qui vit parmi les hommes, en dehors des terres de la meute. Cet exil lui coûte d’ailleurs beaucoup, en commençant par sa santé mentale puisque jour après jour il a la sensation de s’éloigner de sa nature. Elijah souhaite rentrer chez lui, mais son Alpha lui demande de rester hors terre pour défendre les intérêts de la meute. Se sachant proche de la rupture, il est prêt à tout pour revenir chez lui, même à défier l’autorité de son Alpha.

J’ai une affection particulière pour les personnages de Maria Vale. Leur particularité (ce sont des loups qui se changent en hommes) les rend uniques dans leur façon d’être et de penser. Ils sont sincères lorsqu’ils expriment ce qu’ils ressentent. Elijah est perdu dans son rôle d’humain. Il est tiraillé entre son devoir pour la meute et la distance que cette mission l’oblige à prendre avec sa nature sauvage et les siens. Il est perdu et il étouffe dans sa peau d’humain. Il sent qu’il est en train de perdre pied. C’est un personnage très touchant et il est facile de s’attacher à lui tellement l’auteure décrit parfaitement ce qu’il éprouve.

Sa rencontre avec l’héroïne nous fait (à lui comme à nous) l’effet d’une bouffée d’oxygène. Thea Villalobos ressemble beaucoup à Elijah. Comme lui, elle ne ment pas sur ce qu’elle ressent et dans ses relations avec les autres. Elle vit le genre de vie simple et proche de la nature dont rêve Elijah. Son monde à lui, fait de faux-semblants, ne tient pas la comparaison avec celui de Thea.

Sa relation avec Thea est belle, bien que compliquée puisqu’il doit lui cacher sa vraie nature pour la protéger. Les menaces qui pèsent sur la stabilité de la meute ajoutent de la tension à l’histoire et donnent envie de découvrir la fin rapidement. Mais pas trop non plus, histoire de faire durer le plaisir de la lecture encore un peu. C’est le dilemme avec les très bonnes histoires, on voudrait qu’elles ne finissent jamais.

Ce deuxième tome confirme la belle découverte du premier et donne envie de se jeter sur le prochain. Prions que l’auteure ne s’arrête pas là car il reste encore de nombreux personnages à découvrir. Cette série est du même niveau que la saga d’Anne Bishop, Meg Corbyn.


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