Le ciel est à nous
de Luke Allnutt
Éditions Pocket
Sortie le 21 mars 2019
Format poche / 464 pages / 7,90 €
Présentation de l'éditeur :
Rob Coates vit en Cornouailles. Depuis que son fils Jack n'est plus là et que sa femme Anna est partie, il partage son existence solitaire entre l'alcool et les aventures d'un soir. La brume ne se lève que lors de ses balades aux airs de pèlerinages : il retourne sur les lieux de promenade où il emmenait son fils avant, il fait des photos panoramiques des paysages, tentant de recomposer la vie. Car c'est en affrontant le passé que Rob réussira à trouver la force d'accepter, de se pardonner, pour réapprendre à aimer. Et à vivre tout simplement.
L'avis de Vi :
L'avis de Vi :
En
premier lieu, je préfère prévenir : ce roman est puissant et déchirant. Il
touche à un sujet sensible, l’un des pires drames que quelqu’un puisse vivre.
Le résumé nous donne un aperçu : Rob est un homme détruit qui cherche à se
reconstruire après un passé tragique. Je pensais que le roman allait alterner
entre présent (reconstruction) et flash-backs (destruction), mais en réalité,
on plonge à pieds joints dans ce passé houleux, retraçant l’histoire pas à pas,
telle qu’elle s’est passée. Ça ne le rend que plus bouleversant encore,
d’autant qu’il est raconté à la première personne, du point de vue de Rob. On
est donc totalement immergés dans son quotidien et dans ce qui va
irrémédiablement arriver.
Ce n’est
pas un roman feel good, loin de là, mais malgré un sujet sensible qui nous
atteint au plus profond de nous, l’auteur fait ressortir quelques remarques qui
nous heurtent par leur exactitude et nous poussent à la réflexion. Je l’ai lu
d’une traite, pratiquement en apnée, absorbée par le réalisme que l’auteur a su
insuffler à son roman. Des descriptions des sentiments à l’attitude des gens
qui nous entourent, tout est finement dépeint avec une vérité presque
dérangeante. Et néanmoins, c’est bien la vie, le monde dans lequel on évolue et
auquel on est confronté.
Ce livre est une
histoire, un témoignage, un rappel à l’ordre. Et il déborde de sentiments. À
lire donc, mais lorsqu’on est dans un bon état d’esprit, afin de pouvoir
apprécier toutes les nuances tricotées autour du terrible drame qui est au
centre de l’intrigue.
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