La Maîtresse de Rome
de Kate Quinn
Éditions Pocket
Sortie le 20 juin 2013
Format broché / 696 pages / Prix 8,60 €
Présentation de l'éditeur :
La Rome du Ier siècle est sauvage. Des banquets aux orgies, des jeux du cirque aux complots politiques, la capitale de l'Empire sombre dans une frénésie de plaisir et de violence. Thea, jeune esclave d'une arrogante aristocrate, va bientôt devenir la femme la plus influente de la cité. Belle et intelligente, elle fera tout pour préserver son amour pour Arius le Barbare, gladiateur et idole du peuple. Quitte à défier l'Empereur, qui s'est promis d'en faire sa maîtresse...
Avis de Cassiopée :
Ce roman nous plonge dans la Rome antique, sous le règne de l'empereur Domitien, où nous suivons Théa, une jeune esclave.
L'histoire s'étale sur une douzaine d'années au cours desquelles nous allons découvrir la vie à Rome, les jeux du cirque, la place des esclaves dans la société, l'empereur Domitien, le Sénat, les vestales, les gladiateurs...
L'histoire s'étale sur une douzaine d'années au cours desquelles nous allons découvrir la vie à Rome, les jeux du cirque, la place des esclaves dans la société, l'empereur Domitien, le Sénat, les vestales, les gladiateurs...
En tant que lecteur nous apprenons beaucoup de choses et les deux pages supplémentaires à la fin du roman expliquant quels sont les faits inventés et les faits réels est un gros plus. Il est très agréable de pouvoir savoir exactement quelle est la part de fiction d'un roman historique et quels sont les événements qui se sont réellement produits.
L'intrigue est prenante. L'histoire de Théa est très intéressante, pleine de rebondissements, de drames, de joies, nous suivons cette jeune fille avec beaucoup d'intérêt. C'est un personnage fort attachant, avec du caractère mais aussi intelligente et cultivée. Son statut d'esclave est lié à sa religion ; malheureusement, à cette époque, c'était une raison suffisante pour perdre sa liberté.
Les autres protagonistes sont aussi captivants : Arius le farouche gladiateur, Domitien l'empereur terrible, la détestable Lepida, mais aussi le cultivé sénateur Marcus, et bien d'autres encore.
C'est un roman qui nous entraîne dans les aspects les plus sombres de cette époque. Les sujets traités sont parfois durs, souvent brutaux. Le sexe et la violence sont omniprésents. Cependant, l'auteure ne rentre pas dans le gore ou l'horreur. Elle ne décrit pas les événements les plus difficiles, elle fait des ellipses bien placées afin d'éviter au lecteur les actes les plus abominables.
Le lecteur se retrouve entraîné dans une histoire incroyable à une époque passionnante. Malgré les 700 pages, les chapitres défilent et on ne voit pas le temps passer.
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