The Young World

The Young World
de Chris Weitz 

Éditions du Masque
Collection MsK

Sortie le 7 janvier 2015
Format broché / 350 pages / 17 €


Présentation de l'éditeur : 


Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L'Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux.
Lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.
Relecture moderne de Sa Majesté des mouches, The Young World happe le lecteur dès les premières pages grâce à des personnages bien campés et des rebondissements en chaîne.

L'avis de Chani

Un virus mortel a décimé la population, ne laissant en vie que les adolescents de dix à dix-huit ans. Obligés de subvenir à leurs besoins, ces jeunes ont dû s’organiser. À Manhattan, divers clans cohabitent de manière plus ou moins pacifiste, dont les Washington Square, que le lecteur va pouvoir suivre le temps de ce roman.

The Young World commence sur les chapeaux de roues, plongeant le lecteur dans ce monde sans adultes ni jeunes enfants sans prendre de pincettes. Du coup, le début est un peu brouillon, il n’est pas évident de réussir à bien se situer et à comprendre où l’auteur veut en venir. Cette impression perdure jusqu’à ce que les jeunes décident de sillonner la ville en quête d’un remède. Mais, là encore, cette promenade est un peu longuette, n’ayant comme intérêt que d’installer l’ambiance du roman, ambiance renforcée par la plume abrupte et sans détour de l’auteur, la violence de ce nouveau monde et les épreuves auxquelles Jeff et ses amis sont confrontés. Et puis, enfin, tout s’accélère et le roman devient réellement intéressant, mais ceci arrive trop tard, si bien que la fin du livre est trop proche. Pour revenir sur la violence contenue dans le roman, The Young World est classé young adult, mais je l’ai trouvé très dur et je pense qu’il faut vraiment faire attention en l’offrant à un adolescent, certains étant surement trop sensibles pour le lire.
En dépit d’un début un peu déroutant et lent, The Young World devient rapidement addictif, si vous êtes fan de romans post-apocalyptiques, n’hésitez pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Webzine