Une si troublante vengeance de Julia James

Une si troublante vengeance
de Julia James

Éditions Harlequin
Collection Azur

Parution le 01 avril 2013
Format poche / 160 pages / prix 3,85 €



Présentation de l'éditeur

Le plan d’Ethan Teodarkis Ă©tait simple : sĂ©duire la belle Marisa Milburne pour la quitter ensuite, brutalement. N’est-ce pas tout ce que mĂ©rite cette aventurière sans scrupule qui, il en est persuadĂ©, voulait briser le mariage de sa sÅ“ur ? D’ailleurs, pour parvenir Ă  ses fins, il n’a pas lĂ©sinĂ© sur les moyens : un dĂ®ner aux chandelles, un sĂ©jour de rĂªve aux CaraĂ¯bes… Et, comme il s’y attendait, elle a succombĂ©. En revanche, Ethan n’avait pas prĂ©vu ce dĂ©sir insatiable qui l’embrase Ă  chaque fois qu’il pose les yeux sur Marisa. Un dĂ©sir contre lequel il va devoir Ă  tout prix lutter s’il veut accomplir sa vengeance jusqu’au bout…

L'avis de Liloulala

La belle et sĂ©duisante Marisa Milburne se retrouve empĂªtrĂ©e dans une situation des plus compliquĂ©es : le très grec et très sexy Ethan Teodarkis tente, par tous ses riches moyens, de la sĂ©duire et de la mettre dans son lit ! Bien que la demoiselle oppose quelques rĂ©ticences, il semble de plus en plus difficile pour elle de ne pas cĂ©der aux ravages provoquĂ©s par le sourire d’Ethan. Ne devrait-elle pas se mĂ©fier ? Qui est donc cet homme riche et charmant, prĂªt Ă  tout pour lui plaire ?

Globalement, ce roman est une grosse dĂ©ception. Bien heureusement, attĂ©nuĂ©e par son petit nombre de pages : la souffrance aurait Ă©tĂ© trop grande s’il avait fallut en lire une centaine de plus. L’Ă©criture est, certes, fluide mais n’a rien de transcendant et ne permet pas de se dĂ©faire d’un sentiment de grand fouillis, de n’importe quoi, que vient confirmer d’autant plus les derniers chapitres. La conclusion de ce livre parait si ridicule qu’elle en est presque comique, d’ailleurs, le semblant de cliffhanger final ne pourra certainement pas vous Ă©viter de grands Ă©clats de rires !

De sĂ©ductrice sans scrupule, Marisa se retrouve biche Ă©plorĂ©e, dans une fin Ă  la morale bien-pensante tout Ă  fait Ă©cÅ“urante de niaiserie.

La totalitĂ© de ce rĂ©cit suinte le clichĂ© et la mièvrerie et les biens trop rares scènes sensuelles ne permettent pas de rattraper le tout. Les nombreux moments de rĂ©flexions de nos deux hĂ©ros manquent autant de profondeur qu’ils sont particulièrement crispants et ennuyants.

Un conseil, passez votre chemin !

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