Darcy, tome 3 : Darcy dans l'âme d'Elizabeth Aston

Darcy,
Tome 3 : Darcy dans l'âme
d'Elizabeth Aston

Éditions Milady
Collection Pemberley

Sortie le 22 mars 2013
Poche / 8,70€


Présentation de l'éditeur :
Aventures et péripéties d’une Darcy dans le Londres bohème...
Après avoir été désavouée par sa famille, Cassandra Darcy lutte pour vivre de sa peinture à Londres. Pourtant, se faire un nom devient rapidement le cadet de ses soucis, car elle se retrouve en possession de lettres compromettantes pour l’épouse du prince régent. Ce dernier, prêt à tout pour récupérer ces missives, requiert les services du cousin de Cassandra, Horatio Darcy. Lorsque les recherches de Horatio le mènent tout droit à Cassandra, il désapprouve son style de vie puis, peu à peu, en apprécie les charmes… Mais, cette idylle naissante se heurte aux préjugés et à un certain lord Usborne, qui désire obtenir les faveurs de la jeune femme.

L'avis de Liloulala :

Aïe, difficile de lire ce roman sans avoir en tête les véritables œuvres de Jane Austen et le constat qui en découlera risque d’être plutôt mauvais. Si vous le pouvez, sortez de votre tête toute référence à la famille Darcy, à Jane Austen, à Elizabeth, au XIXème siècle… Bref, surtout, ne comparez pas les deux œuvres où la chute risque d’être rude. C’est à cette seule condition que vous pourrez apprécier un minimum ce roman.

L’ouvrage est bien écrit, la plume de l’auteure agréable et déliée, c’est un bon point. Elle sait utiliser un langage approprié pour ce type d’époque sans pour autant en faire des tonnes, ce qui facilite grandement la lecture. Les descriptions de la ville, de l’époque paraissent justes et l’on se plonge facilement dans l’intrigue.

Malheureusement, celle-ci semble parfois tirée par les cheveux. L’héroïne est naïve mais pas tant que ça, rappelons qu’elle est désavouée par sa famille et vit seule à Londres. Pourtant l’auteure construit le personnage en la rendant sotte et irréfléchie, ce qui est relativement pénible quand on sait pour quelle raison elle se retrouve à Londres. Elle reste toutefois attachante et même parfois touchante.

Grosse interrogation sur les fameuses lettres dont parle le résumé. Elles sont quasi inexistantes dans le roman, ne vous attendez pas à de grandes révélations, il n’y en aura pas. Pour le reste, il y a tout au long de l’intrigue de trop grosses ficelles pour tenir le lecteur en haleine.
Les autres personnages sont assez fades, ou peut-être souffrent-ils d’un certain manque d’étoffement dans la rédaction. Les différentes femmes décrites dans le roman sont à vous hérisser le poil : ou idiotes ou très légères. Jane Austen en serait ravie, c’est sûr.

La romance est peu crédible, à mille lieues de ce que l’on pourrait attendre d’un tel roman. Où est la cour ? Où sont les sentiments qui peu à peu naissent et se matérialisent par un profond et respectueux amour ?

Quant à la fin… Un vrai vaudeville sans queue ni tête.

Pour résumer, une lecture éprouvante pour ceux qui sont imprégnés des ouvrages de Jane Austen, pour les autres, un roman passe-partout avec quelques lourdeurs mais qui vous permettra de passer le temps.

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