La porte aux oiseaux
de Katie Hickman
Éditions J.C. Lattès
Sortie le 2 février 2011
Format Broché / 450 pages / Prix 21,50€
de Katie Hickman
Éditions J.C. Lattès
Sortie le 2 février 2011
Format Broché / 450 pages / Prix 21,50€
Présentation de l'éditeur
Constantinople, 1599. Une délégation de marchands anglais s’apprête à remettre au sultan une extraordinaire horloge mécanique, présent de la reine Elizabeth. Parmi eux, Paul Pindar, secrétaire de l’ambassadeur, porte depuis deux ans le deuil de sa fiancée Celia Lamprey, perdue en mer. Un jour, il apprend la présence, derrière les murs interdits du harem, d’une jeune femme ressemblant en tous points à son amour perdu. Se pourrait-il que Celia soit encore en vie ?
Au sérail, une impitoyable lutte pour le pouvoir oppose la mère du sultan et sa favorite. Le chef des eunuques noirs a été emprisonné. Celia, devenue Kaya, tente de survivre au milieu des intrigues, ne sachant à qui se fier dans cet univers clos dont la beauté et la sensualité dissimulent des pièges mortels. La situation devient encore plus dangereuse lorsqu’elle apprend que Paul se trouve lui aussi à Constantinople.
Des siècles plus tard, Elizabeth Staveley, qui fait des recherches pour sa thèse de doctorat, découvre dans une bibliothèque d’Oxford un fragment de manuscrit concernant Celia. Tout de suite, elle se passionne pour le sort de cette jeune captive anglaise, comme si un lien mystérieux les unissait. Sa quête la mènera jusqu’à Istanbul, vers les labyrinthes secrets du harem de Topkapi où une histoire tombée dans l’oubli depuis quatre cents ans attend d’être enfin racontée.
Avis de Kamana
Voilà un roman dont le synopsis très alléchant est loin de rendre hommage à la beauté de l’histoire. Nous sommes conviés à un voyage aussi bien dans le présent que dans le passé suivant deux jeunes femmes dont les vies sont séparées de 400 ans.
Elizabeth Staveley, étudiante à Oxford en quête d’un sujet pour sa thèse de doctorat trouve dans la partie orientale de la bibliothèque un parchemin qui relate un passage de la vie de Celia Lamprey. Très intriguée par cette découverte inopinée, elle décide de chercher le rapport de captivité censé être écrit par Celia. En effet, dans les faits historiques, la jeune femme naviguait sur le bateau de son père pour rejoindre l’Italie et épouser Paul Pindar, marchand de la Compagnie du Levant et secrétaire de l’ambassadeur d’Angleterre à Constantinople, quand leur navire coula, emmenant avec lui tous ses passagers. Le texte présent sur le parchemin vient contredire ces événements et donne des informations sur la présence de Celia au sein du harem du sultan. Entre sa soit disant mort et la révélation de cette captivité, il y a un gouffre dont Elizabeth entend bien trouver la vérité quitte à aller jusqu’à Istanbul.
Le coup de génie de l’auteur tient dans son agencement de la trame. Le récit se construit par intermittence avec des chapitres ayant comme sujet Elizabeth dans le présent et d'autres en l'an 1599 à Constantinople en compagnie de Celia dans le harem du sultan. Nous cheminons avec notre jeune étudiante anglaise en quête de vérité alors que celle-ci nous sera dévoilée, à nous, lecteurs au fur et à mesure que l’intrigue qui se joue dans le palais Ottoman avance.
Dans le présent, en annexe de sa quête, Elizabeth veut fuir l’amour de Marius qui la dévore à petit feu et l’anéantit. Elle ira jusqu’à Istanbul pour trouver la réelle vie de la captive mais aussi pour oublier cet homme qu’elle aime au-delà du raisonnable et qui la fait souffrir.
Dans le passé, Celia veut croire qu’elle pourra revoir son tendre amour Paul, mais la loi du harem est la plus stricte au monde. Les complots, les assassinats, les ragots, la jalousie, le pouvoir, les convoitises, tout cela est le quotidien de ces femmes esclaves. Devenir la favorite du sultan est un avenir dangereux, mortel. L’auteur nous ouvre les portes d’un monde de silence, où un simple regard vous trahit et vous condamne. Les secrets, la méfiance sont le lot de cet univers quasi carcéral suffocant, étouffant et cruel. La pureté et la naïveté de Celia vont lui jouer bien des tours…
L’écriture est tout simplement délicieuse, nous transportant en même temps que l’histoire. Les chapitres sont coupés au moment le plus crucial nous laissant curieux de savoir la suite de chaque époque et ce tout le long. du livre. Aucune des deux parties n’est en reste, enrichie par des personnages secondaires très présents qui agrémentent magnifiquement le récit.
En prenant ce roman, vous ouvrez un écrin dont les trésors et la beauté vont vous chavirer agréablement mais aussi tragiquement !
Constantinople, 1599. Une délégation de marchands anglais s’apprête à remettre au sultan une extraordinaire horloge mécanique, présent de la reine Elizabeth. Parmi eux, Paul Pindar, secrétaire de l’ambassadeur, porte depuis deux ans le deuil de sa fiancée Celia Lamprey, perdue en mer. Un jour, il apprend la présence, derrière les murs interdits du harem, d’une jeune femme ressemblant en tous points à son amour perdu. Se pourrait-il que Celia soit encore en vie ?
Au sérail, une impitoyable lutte pour le pouvoir oppose la mère du sultan et sa favorite. Le chef des eunuques noirs a été emprisonné. Celia, devenue Kaya, tente de survivre au milieu des intrigues, ne sachant à qui se fier dans cet univers clos dont la beauté et la sensualité dissimulent des pièges mortels. La situation devient encore plus dangereuse lorsqu’elle apprend que Paul se trouve lui aussi à Constantinople.
Des siècles plus tard, Elizabeth Staveley, qui fait des recherches pour sa thèse de doctorat, découvre dans une bibliothèque d’Oxford un fragment de manuscrit concernant Celia. Tout de suite, elle se passionne pour le sort de cette jeune captive anglaise, comme si un lien mystérieux les unissait. Sa quête la mènera jusqu’à Istanbul, vers les labyrinthes secrets du harem de Topkapi où une histoire tombée dans l’oubli depuis quatre cents ans attend d’être enfin racontée.
Avis de Kamana
Voilà un roman dont le synopsis très alléchant est loin de rendre hommage à la beauté de l’histoire. Nous sommes conviés à un voyage aussi bien dans le présent que dans le passé suivant deux jeunes femmes dont les vies sont séparées de 400 ans.
Elizabeth Staveley, étudiante à Oxford en quête d’un sujet pour sa thèse de doctorat trouve dans la partie orientale de la bibliothèque un parchemin qui relate un passage de la vie de Celia Lamprey. Très intriguée par cette découverte inopinée, elle décide de chercher le rapport de captivité censé être écrit par Celia. En effet, dans les faits historiques, la jeune femme naviguait sur le bateau de son père pour rejoindre l’Italie et épouser Paul Pindar, marchand de la Compagnie du Levant et secrétaire de l’ambassadeur d’Angleterre à Constantinople, quand leur navire coula, emmenant avec lui tous ses passagers. Le texte présent sur le parchemin vient contredire ces événements et donne des informations sur la présence de Celia au sein du harem du sultan. Entre sa soit disant mort et la révélation de cette captivité, il y a un gouffre dont Elizabeth entend bien trouver la vérité quitte à aller jusqu’à Istanbul.
Le coup de génie de l’auteur tient dans son agencement de la trame. Le récit se construit par intermittence avec des chapitres ayant comme sujet Elizabeth dans le présent et d'autres en l'an 1599 à Constantinople en compagnie de Celia dans le harem du sultan. Nous cheminons avec notre jeune étudiante anglaise en quête de vérité alors que celle-ci nous sera dévoilée, à nous, lecteurs au fur et à mesure que l’intrigue qui se joue dans le palais Ottoman avance.
Dans le présent, en annexe de sa quête, Elizabeth veut fuir l’amour de Marius qui la dévore à petit feu et l’anéantit. Elle ira jusqu’à Istanbul pour trouver la réelle vie de la captive mais aussi pour oublier cet homme qu’elle aime au-delà du raisonnable et qui la fait souffrir.
Dans le passé, Celia veut croire qu’elle pourra revoir son tendre amour Paul, mais la loi du harem est la plus stricte au monde. Les complots, les assassinats, les ragots, la jalousie, le pouvoir, les convoitises, tout cela est le quotidien de ces femmes esclaves. Devenir la favorite du sultan est un avenir dangereux, mortel. L’auteur nous ouvre les portes d’un monde de silence, où un simple regard vous trahit et vous condamne. Les secrets, la méfiance sont le lot de cet univers quasi carcéral suffocant, étouffant et cruel. La pureté et la naïveté de Celia vont lui jouer bien des tours…
L’écriture est tout simplement délicieuse, nous transportant en même temps que l’histoire. Les chapitres sont coupés au moment le plus crucial nous laissant curieux de savoir la suite de chaque époque et ce tout le long. du livre. Aucune des deux parties n’est en reste, enrichie par des personnages secondaires très présents qui agrémentent magnifiquement le récit.
En prenant ce roman, vous ouvrez un écrin dont les trésors et la beauté vont vous chavirer agréablement mais aussi tragiquement !
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