La Confrérie de la Dague Noire, tome 5 : L'amant Délivré de J.R. WARD


La Confrérie de la Dague Noire, 
Tome 5 : L'amant Délivré
de J.R. WARD

Editions Milady

Sortie le 18 février 2011
Poche / 9 €



Résumé (Trad de Tan) :

Sans pitié et intelligent, Viszs, fils de "la lettre de sang", est affligé d'une malédiction destructrice et de l'habilité terrifiante de voir le futur. Avant sa transition, il a grandi sur les champs de bataille avec son père où il a été tourmenté et violé. En tant que membre de la confrérie, il ne porte aucun intérêt à l'amour et aux sentiments, seule la bataille contre la société des Lessers le motive. Mais une blessure mortelle le place dans les mains d'une femme chirurgienne. Le Dr Jane Whitcomb le convainc de révéler sa souffrance profonde et de ressentir pour la première fois le vrai plaisir... avant que la destinée qu'il n'a pas choisie le conduise vers un futur où elle n'a pas sa place.

Avis d'Elaura :

Cinquième opus de notre très chère Confrérie de la Dague Noire, L’Amant Délivré est consacré à l’histoire de Viszs, le plus énigmatique des frères.

Nous l’avions laissé, dans le tome précédent, dans la plus grande confusion quant à ses sentiments pour son meilleur ami Butch et la détresse qui en découlait était plus que palpable. Anéanti par ses perversions et ses pulsions Visz est persuadé d’être un monstre, du moins, autant que l’a été son père.

Sa famille, justement parlons-en. Ce tome révèle nombres d’informations qui nous permettent de mieux cerner le personnage et surtout de comprendre sa malédiction. Fils d’un guerrier sanguinaire il n’a pas eu d’autres choix que de faire souffrir pour survivre. Seule sa rencontre avec un guerrier de la Confrérie le sauvera de lui-même et scellera son destin de manière inextricable.

Cependant, il y a des blessures qui ne guérissent pas. Les fêlures de l’âme ne se referment jamais totalement. Elles vous laissent en paix un moment pour mieux vous torturer par la suite, suintant leur néfaste liquide, répandant peur, confusion et violence au point que nous sommes obligés de les laisser sortir par n’importe quel moyen.

La douleur ? Oui, pour Visz c’est le seul moyen. Pourtant, il n’y trouve aucune satisfaction. Juste le plaisir de maîtriser le corps de l’autre et de lui imposer sa volonté.

Sa rencontre avec Jane dans des conditions dramatiques sera sa rédemption. Pourtant, partagé entre son désir pour elle et ses pulsions sadiques, Visz aura du mal à trouver le bon équilibre nous offrant des scènes très touchantes mais aussi extrêmement sensuelles, où le sexe se fait langage et exprime bien des mots. Mention spéciale pour la scène de la salle de bain (celles qui l’ont lu pourront le confirmer) qui est certainement la plus érotique des cinq premiers tomes !

La fin douce amère ne fait que rajouter à l’émotion intense que l’on ressent à la lecture de ce roman. Une grande réussite donc pour JR Ward qui nous offre un tome bouleversant, à la hauteur du personnage.

1 commentaire:

  1. J'attendais peut-être trop de ce tome ... ou de V. et j'avoue avoir été un tantinet déçue même si j'ai globalement aimé ce roman autant que les autres de la série.
    La pirouette de l'auteur concernant Jane à la fin m'a dérangée, et je n'ai pas été émue plus que cela par les scènes entre V et Jane, beaucoup moins en tout cas que par celles avec Kholer ou Zsadist. Un grand plus toutefois concernant le "petit" John, un personnage très attachant

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