Epic de Conor Kostick

Epic
de Conor Kostick



Edition : Bayard jeunesse

Sortie le 24 février 2011
Format broché / 12,90€

Présentation de l'éditeur :
La Terre a été détruite par une guerre sans précédent. Les hommes ont construit, sur une autre planète, une société où toute violence est interdite, et les conflits sont gérés par un jeu vidéo, Epic. Dans ce jeu, chaque citoyen a un alter ego virtuel dont les résultats définissent sa condition sociale. Avec ses copains d'enfance, Erik, 14 ans, va participer à un tournoi sur Epic qui déterminera son destin dans la société. Ses amis ont choisi d'être représentés par de courageux guerriers, une guérisseuse et une sorcière. Contre toute attente, Erik, lui, prend pour avatar Cindella, une jeune aventurière, peu armée mais séduisante et astucieuse. Grâce à Cindella, Erik a un regard neuf sur Epic et découvre les failles du jeu. À travers elle, le garçon se lance dans une formidable quête qui le conduira à remettre en cause les bases mêmes de la société...


Avis de Chani

Au début, j’ai eu un peu de mal à tout bien comprendre. On est tout de suite plongé dans la vie d’Erik, dont l’avatar vient de mourir dans « Epic », et il se dispute avec son père qui refuse de jouer. Après quelques passages un peu techniques sur un monde avec lequel le lecteur n’est pas encore familier, tout s’éclaire.
Dans ce futur post-apocalyptique où toute forme de violence est proscrite, les différents se règlent et les destins des survivants se jouent à travers une sorte de jeu vidéo, « Epic ». Mais Erik est certain de pouvoir trouver une faille dans le jeu afin d’en changer les règles.

Epic est une dystopie (oui, j’ai appris un nouveau mot, faut que je le ressorte) où se mêlent science-fiction et fantasy sur fond d’anticipation.
Le style est fluide et rythmé, et l’ensemble est entraînant si bien qu’on a hâte de se « reconnecter » avec le livre pour retrouver les personnages.
S’il est clairement orienté vers un lectorat assez jeune, les lecteurs plus âgés (comme moi quoi) qui ont expérimenté les premiers jeux vidéos sur Amstrad ou Atari y retrouveront le graphisme et la communication primaire des personnages que l’on pouvait y croiser.
Du coup, le livre peut toucher un lectorat plus vaste qu’il n’y paraît, et en tant que Geekette ayant fait ses premiers pas sur CPC 6128 entre deux « livres dont vous êtes le héros », j’ai été complètement emballée par ce roman qui m’a divertie et a su m’emporter dans son univers. J’en sors à peine, un peu nostalgique, et j’espère que la suite sera rapidement traduite pour que je puisse suivre les aventures d’Erik…

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