Terreur de Dan Simmons

Terreur
de Dan Simmons

Éditions Pocket

Sortie le 7 octobre 2010
Format poche / 1042 pages / 11 €

Présentation de l'éditeur


Au milieu du XIXe siècle, deux navires de la Marine royale anglaise se retrouvent coupés du monde, pris au piège des angoissantes ténèbres arctiques. Vétéran de l’exploration polaire, l’orgueilleux Sir John Franklin était pourtant convaincu de réussir à découvrir le mythique passage du Nord-Ouest, et d’assurer ainsi à l’Empire britannique une domination totale des mers. Mais l’entreprise, mal préparée, tourne vite au désastre : les navires Erebus et Terror sont faits prisonniers des glaces et Sir John meurt dans des circonstances dramatiques. Son second, le valeureux capitaine Francis Crozier, hérite alors du commandement d’une expédition en péril. Isolé dans cet enfer blanc, l’équipage est en butte aux assauts incessants d’une mystérieuse créature qui transforme la vie à bord en cauchemar… Délaissant, comme il le fait parfois, la science-fiction, Dan Simmons offre ici sa propre relecture d’un tragique et célèbre fait divers et livre un monumental roman historique d’une intensité dramatique et d’un souffle exceptionnels.


Avis de MaLaYa

Deux navires, L’Erebus et le Terror partent pour découvrir le mythique passage du Nord-Ouest. Le voyage est long et ardu dans le froid arctique. Heureusement qu’ils ont un bon chargement de charbon pour se chauffer et de l’alcool à profusion pour aider à supporter la température qui peut descendre à plus de -50 degrés Celsius parfois. Mais tout ne se déroule pas comme ils l’avaient prévu. Les navires sont restés pris dans la banquise alors qu’elle aurait dû se rompre à l’été, certaines conserves sont avariées et quelque chose tue les hommes sur la glace. Une bête rôde dans les environs, elle est intelligente, rapide et plus imposante que les membres de l’équipage qui n’arrivent pas très bien à se défendre.

Pour commencer, vous devez être prévenu que ce livre n’est pas conseillé pour les froides soirées d’hiver, à moins d’être bien emmitouflé et près du feu, parce qu’avec ses températures arctiques, c’est loin d’être une lecture réchauffante. Bien des nuits, après avoir lu couché dans mon lit, le sommeil est venu difficilement parce que je ressentais un froid que mon cerveau avait enregistré au cours de ma lecture.

Deuxièmement, l’action est éparpillée et assez longue à se mettre en place. Il y a plusieurs bouts de la vie quotidienne des membres de l’équipage, qui se passe avant leur engagement pour cette mission, sont racontés au milieu du récit présent. Ces moments n’apportent pratiquement rien à la vie actuelle, ce qui fait qu’on aurait pu les supprimer sans problèmes. Aussi, de multiples enterrements sont relatés pour démontrer la grande perte d’hommes, mais ça en devient répétitif et un peu lassant. Décrire le premier dans les détails et ensuite seulement dire qu’on se préparait au suivant aurait suffit. Le tiers de ces 1042 pages aurait sûrement pu être coupé et l’histoire ne s’en serait probablement pas ressentie.

Ceci dit, les différents points de vue des personnages, que ce soit celui du capitaine, celui du chirurgien ou bien de quelqu’un d’autre sont présentés au fil des pages. L’auteur a fait un bon travail de recherche avant d’écrire son livre parce qu’il utilise beaucoup de vocabulaire marin. Il utilise les termes justes, comme s’il avait servi sur un bateau au cours de sa vie. Même si on ne s’y connait pas vraiment, on arrive tout de même à bien comprendre de quoi il s’agit.

En terminant, cette lecture ne m'a pas grandement emballée, mais je n'ai pas détesté non plus. Ce livre s'adresse particulièrement aux amateurs d'histoires navales et aussi de thriller. Donc, si le résumé vous attire, laissez-vous tenter et qui sait ce qui va se passer.


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